Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le gouvernement prévoit 14,3 milliards d'euros pour les transports
information fournie par Reuters 11/09/2018 à 18:52

LE GOUVERNEMENT PRÉVOIT 14,3 MILLIARDS D'EUROS POUR LES TRANSPORTS

LE GOUVERNEMENT PRÉVOIT 14,3 MILLIARDS D'EUROS POUR LES TRANSPORTS

PARIS (Reuters) - Le gouvernement a annoncé mardi des investissements dans les transports d'un montant total de 13,4 milliards sur la période 2018-2022, un chiffre en forte hausse par rapport aux cinq années écoulées mais légèrement inférieur à des préconisations remises en février.

L'enveloppe prévue pour la période suivante, 2023-2027, s'élève à 14,3 milliards d'euros, selon les plans dévoilés par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, devant le Conseil d'orientation des infrastructures (COI).

Ce programme d'investissement dans le rail, la route et les autres modes de déplacement doit figurer dans la future Loi d'orientation des mobilités (Lom) qui sera présentée en octobre en conseil des ministres, selon le ministère.

Son contenu exact peut encore varier en fonction des discussions qu'Elisabeth Borne aura dans les semaines à venir avec les présidents de région, qu'elle rencontrera à tour de rôle, et des débats au Parlement.

Selon les chiffres livrés par le ministère, les 13,4 milliards d'euros programmés pour le quinquennat représentent une augmentation de 40% par rapport au dernier quinquennat.

"C'est une trajectoire financée", assure-t-on au ministère des Transports, tout en refusant pour l'heure de donner la moindre précision sur la provenance des ressources nouvelles.

Pour l'année 2019, la programmation induit une augmentation des crédits de 300 millions d'euros puisés ailleurs dans le budget de l'Etat mais, pour la suite, elle nécessite de trouver 500 millions d'euros par an en ressources nouvelles.

"Ce choix politique très clair est nécessaire pour à la fois maintenir un niveau de qualité pour nos infrastructures, garantir la sécurité et la qualité des déplacements de nos concitoyens au quotidien, soutenir la performance de notre économie, assurer la transition vers une mobilité plus propre", peut-on lire dans un dossier de presse.

MÉGA-PROJETS SYMBOLIQUES MAINTENUS

Pour faire ses projections, l'exécutif s'est inspiré d'un rapport remis le 1er février par le COI, composé de parlementaires et d'experts, qui avait imaginé trois scénarios, allant de 48 milliards à 80 milliards d'euros alloués à l'Agence de financement des infrastructures de transports (Afitf) sur vingt ans.

La trajectoire arrêtée par le ministère se situe juste en-dessous de l'hypothèse médiane, 60 milliards d'euros sur vingt ans, que le président du COI Philippe Duron jugeait convenable.

Dans le détail, le gros de l'argent investi correspond aux contrats de plan Etat-région (4 milliards d'euros), à la "régénération" des réseaux (3,1 milliards d'euros) et aux grands projets (3,4 milliards d'euros).

Plusieurs de ces méga-projets sont maintenus, à savoir les liaisons à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, Montpellier-Perpignan, Marseille-Nice, Paris-Normandie, Roissy-Creil, de même que le Lyon-Turin et le Canal Seine-Nord mais les travaux seront échelonnés dans le temps pour éviter des factures trop lourdes à payer immédiatement.

Le cas de la liaison Lyon-Turin, à l'étude depuis les années 1990, est sans doute le plus épineux puisqu'il dépend aussi des intentions du gouvernement italien, aujourd'hui tiraillé sur le sujet entre les deux composantes de sa coalition - la Ligue d'extrême droite et le Mouvement 5 Etoiles.

Dans sa version actuelle, la loi prévoit aussi un volet d'entretien des routes nationales, avec une augmentation progressive des sommes investies, jusqu'à 930 millions d'euros à partir de 2023.

L'entretien des réseaux existants et la construction de nouvelles infrastructures exigent des investissements colossaux, comme l'a illustré dans l'actualité récente la question de la dette de la SNCF, se chiffrant en dizaines de milliards d'euros.

Face au manque de financements, Emmanuel Macron avait annoncé le 1er juillet 2017 une pause dans les grands projets, prélude à une remise à plat qui s'est traduite par les travaux de la COI et les préparatifs de la loi sur les mobilités.

(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)

5 commentaires

  • 11 septembre 20:08

    Je saigne les pauvres et je Donne aux Actionnaires du BTP qui engageront des détachés Portugo-Roumains a 250-400E/mois DONC zero ruissellement du travail de M.. , des Impôts a Gogo et des Bonus pour le Patron de Vinci. Bref : Vive Macron !


Signaler le commentaire

Fermer