Le désamour des Allemands pour le diesel se confirme. Comme depuis plusieurs mois, la proportion de voitures diesel a baissé notablement, de 25,4 % par rapport à mars 2017, pour ne plus représenter que 31,4 % des ventes, contre encore 45 % en début de l'année dernière.
L'image du diesel souffre depuis 2015 du scandale des moteurs truqués, et la justice allemande a ouvert fin janvier la voie à des interdictions de circulation des vieux diesel dans les villes, une perspective qui plonge des millions d'automobilistes dans l'incertitude et que Berlin s'efforce encore d'éviter.
L'essence et les énergies alternatives progressent
Si les voitures à essence ont progressé de 9,3 % pour représenter 64 % des ventes, les modes de propulsion alternatifs ont bondi, mais pour des volumes encore limités. Ainsi, les ventes de véhicules purement électriques ont grimpé de 73,1 % à 3 792 unités , les hybrides de 45,4 % à 10 874, et les « plug-in hybrides » de 31,9 % à 3 018 unités.
Le marché allemand se porte bien
Cela dit, si le marché automobile allemand a reculé de 3,4 % sur un an en mars, son évolution reste positive sur le premier trimestre. Les immatriculations de voitures neuves en Allemagne, plus grand marché de l'Union européenne, se sont élevées à 347 433 unités en mars et ont atteint 878 611 sur les trois premiers mois de l'année, marquant cette fois...
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