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LaRem cherche ses candidats pour les européennes
information fournie par Reuters 26/09/2018 à 21:54

LAREM CHERCHE SES CANDIDATS POUR LES EUROPÉENNES

LAREM CHERCHE SES CANDIDATS POUR LES EUROPÉENNES

par Elizabeth Pineau

PARIS (Reuters) - La République en marche (LaRem) a lancé mercredi, lors d'un meeting à Paris, un appel à candidatures pour les élections européennes de mai prochain, en vue desquelles le mouvement présidentiel a recueilli les doléances des Français.

Lors de sa "Grande marche pour l'Europe" organisée au printemps, les militants LaRem ont frappé à 230.000 portes et recueilli quelque 80.000 questionnaires consacrés à l'idéal européen, a rapporté sur scène une militante de la Creuse.

"Ces résultats de la Grande marche pour l'Europe, c'est désormais notre boussole", a déclaré le délégué général de LaRem, Christophe Castaner, devant des centaines de personnes réunies dans une salle du XIIIe arrondissement. "Ce respect de la parole de nos concitoyens permet de regénérer la politique. Elle est la promesse de partir du réel, du vécu."

Selon les résultats dévoilés, 69% des personnes interrogées "pensent que l'Europe a un impact concret sur leur quotidien".

L'euro comme monnaie unique, le programme d'études Erasmus et la libre-circulation sont plebiscités, à la différence des institutions européennes dont le "dysfonctionnement" est dénoncé par 85% des Français consultés.

Comme l'a expliqué au micro un "marcheur" des Yvelines, les sondés demandent de la simplification, de la transparence et de la lisibilité et l'arrêt d'un "excès de bureaucratisation". Les normes, réglementations et autres contraintes "sans utilité perceptible" sont aussi montrées du doigt.

Levant le voile sur le futur programme de son camp, Christophe Castaner a réclamé "la taxation juste des Gafa" appelés à respecter les nouvelles règles européennes en la matière. "Et nous ne lâcherons rien", a-t-il promis.

"Le projet de refondation" défendu par le "patron" de LaRem passe aussi par une nouvelle façon de faire de la politique. "Nous ne voulons plus des accords entre les grandes formations politiques européennes avant même que les citoyens aient voté", a-t-il dit.

"ÉNORMES ATTENTES"

Alors qu'Emmanuel Macron espère créer un groupe progressiste au Parlement européen, LaRem a donc lancé son appel à candidatures.

Les citoyens intéressés ont jusqu'au 15 novembre pour se faire connaître sur le site en-marche.fr/je-candidate. Il faut pour cela être "issu du milieu politique ou de la société civile, adhérant aux valeurs de La République en marche et voulant refonder l'Europe avec et pour les citoyens".

"Les méthodes et les visages doivent être renouvelés", a dit Christophe Castaner. Annonçant des listes paritaires, il a aussi plaidé pour que "ceux qui s'engagent sur ce combat le fassent pleinement et s'engagent à siéger effectivement, efficacement, passionnément" au Parlement de Strasbourg.

La question de la tête de liste, pour laquelle circule entre autres le nom du négociateur européen chargé du dossier du Brexit, Michel Barnier, reste en suspens.

"On n'est pas pressés", confie un porte-parole du parti, Gabriel Attal, alors que des sources au mouvement indiquent que le nom de l'élu ne devrait pas être dévoilé avant début 2019.

En attendant, le parti présidentiel consulte. Selon son entourage, le délégué général du mouvement, Christophe Castagner, s'entretient régulièrement avec la centriste Sylvie Goulard et l'ancien député européen Daniel Cohn-Bendit.

Dans un propos introductif, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a résumé les défis à venir alors que le populisme gagne, au lendemain d'une nouvelle crise liée à l'accueil de migrants sur le navire humanitaire Aquarius.

"Nous n'avons pas fait tomber un mur pour en ériger de nouveaux", a-t-il lancé. "C'est parce que la tâche est rude que nous devons nous tenir droits quand ça tangue."

La ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a vanté pour sa part "l'Europe qui protège" et rappelé les fondements contenus dans le discours de La Sorbonne d'Emmanuel Macron, prononcé il y a tout juste un an.

"L'Europe n'a jamais eu autant besoin d'Europe et en réalité, elle n'a jamais été autant menacée", a-t-elle dit, évoquant les "énormes attentes" de ceux "qui se demandent si l'Europe est capable d'être à la hauteur".

(Elizabeth Pineau, édité par Jean-Stéphane Brosse)

11 commentaires

  • 27 septembre 07:21

    Et après ils définiront le programme ?


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