C'est ce qui s'appelle un succès populaire. D'ici à la fin de l'année, « plus de 250 000 véhicules » auront été échangés, selon un porte-parole du ministère, confirmant une information des Échos. À la date du 16 septembre, 170 122 dossiers ont été déposés, selon cette même source. Le gouvernement dépasse donc largement l'objectif de 100 000 primes par an qu'il s'était fixé, soit 500 000 prévues sur l'ensemble du quinquennat.
De 1 000 à 2 500 euros de prime
Instauré depuis le 1er janvier 2018, ce dispositif prévoit le versement d'une prime de 1 000 euros (2 000 euros pour les ménages non imposables) pour la mise au rebut des véhicules diesel d'avant 2001 (et d'avant 2006 pour les ménages non imposables) et des véhicules essence d'avant 1997. La voiture achetée doit, quant à elle, répondre à certains critères écologiques (vignette Crit'Air de 0 à 2, normes Euro 5 ou 6), mais peut être d'occasion.
La prime est portée à 2 500 euros pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Selon les chiffres du ministère, 80 % des véhicules mis au rebut sont des voitures diesel, contre 20 % de véhicules essence. Les ménages modestes sont les plus séduits par cette prime à la casse, puisque 70 % des foyers concernés sont non imposables.
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