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La justice exige d'une université la transparence sur Parcoursup
information fournie par Reuters 06/02/2019 à 15:33

LA JUSTICE EXIGE D'UNE UNIVERSITÉ LA TRANSPARENCE SUR PARCOURSUP

LA JUSTICE EXIGE D'UNE UNIVERSITÉ LA TRANSPARENCE SUR PARCOURSUP

PARIS (Reuters) - Le tribunal administratif de la Guadeloupe a enjoint à l'université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats via la plateforme Parcoursup, annonce mercredi le syndicat étudiant Unef, qui avait introduit un recours en ce sens.

Ce jugement, le premier en la matière, a été rendu le 4 février, précise dans un communiqué l'Union nationale des étudiants de France, qui salue une première victoire pour "rompre l'opacité" de la procédure d'affectation post-bac Parcoursup, en vigueur depuis 2018 en France et objet de nombreuses critiques.

Le tribunal administratif exige de l'université - qui avait refusé de communiquer à l'Unef ses procédés algorithmiques pour le traitement des candidatures d'entrée en licence - qu'elle les rende publics dans un délai d'un mois, ainsi que le ou les codes sources correspondants, sous astreinte de cent euros par jour de retard.

"Ainsi, à l’instar du Défenseur des Droits et contrairement à ce que soutenait le ministère de l'Enseignement Supérieur (...), le tribunal administratif de Guadeloupe affirme ici que les paramétrages effectués en amont, par les commissions des voeux au travers de ces procédés algorithmiques, ne sont pas couverts par le secret des délibérations et doivent donc être communiqués aux tiers qui en font la demande", relève l'Unef, deuxième syndicat étudiant.

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, avait recommandé en janvier plus de "transparence, de mobilité et de mixité" dans le fonctionnement de la plateforme.

L'Unef "réaffirme la nécessité de faire preuve de plus de transparence dans la procédure d’affectation, alors qu’elle s’est ouverte il y a peu pour les inscriptions 2019."

"Alors que des milliers de jeunes se sont retrouvés sans solution d’inscription l’année dernière sans qu’aucune réelle information ne leur soit communiquée, le gouvernement et le ministère doivent prendre leurs responsabilités en communiquant les algorithmes locaux utilisés" pour l'année 2019-2020, dit-il.

"Cette première décision en appelle d’autres et l’Unef continuera à utiliser le levier juridique pour se faire entendre", conclut-il.

Les bacheliers et étudiants en réorientation peuvent formuler leurs voeux sur Parcoursup depuis le 22 janvier pour la prochaine rentrée.

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

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