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La faculté de droit de Montpellier rouvre dans un climat tendu
information fournie par Reuters 03/04/2018 à 13:23

LA FACULTÉ DE DROIT DE MONTPELLIER ROUVRE DANS UN CLIMAT TENDU

LA FACULTÉ DE DROIT DE MONTPELLIER ROUVRE DANS UN CLIMAT TENDU

TOULOUSE (Reuters) - La faculté de droit de Montpellier (Hérault), bloquée durant dix jours, a rouvert ses portes mardi matin sous haute surveillance policière, a-t-on appris auprès du comité de mobilisation.

Enseignants et étudiants ont pu pénétrer dans l'université après avoir été contrôlés et fouillés par des vigiles d'une société privée, chargée de la sécurité à l'entrée de l'établissement. De nombreux cars de CRS étaient présents devant la faculté.

Après la mise en examen de l'ex-doyen de la faculté et d'un professeur pour l'évacuation violente d'étudiants grévistes dans la nuit du 22 au 23 mars, le comité de mobilisation dénonce une reprise des cours sous tension.

"L'enquête n'est pas achevée et ce qui pose problème, c'est la sécurité, puisque c'est toujours la même société qui assure les contrôles, comme lors de la nuit où le commando a opéré", a déclaré à Reuters un membre du comité.

L'ex-doyen de la faculté de droit de Montpellier a été mis en examen jeudi dernier pour "complicité de violences" et "complicité d'intrusion".

Un professeur, soupçonné d'avoir pris part à l'expulsion des étudiants, a pour sa part été mis en examen pour "complicité d'intrusion" et "violences".

Une dizaine de personnes au visage masqué avaient fait irruption dans un amphithéâtre, armées de planches en bois provenant d'un parking et d'appareils à impulsion électrique, pour déloger les étudiants qui bloquaient la faculté.

Les étudiants de l'université Paul-Valéry restent mobilisés contre la loi dite ORE ("d'orientation et de réussite des étudiants"), qui permet à chaque université de fixer des pré-requis pour choisir les étudiants.

Cette réforme, qui a été définitivement adoptée par le Parlement le 15 février, doit permettre selon l'exécutif de tourner la page du tirage au sort et de lutter contre l'échec en licence. Ses détracteurs dénoncent une sélection déguisée.

(Julie Rimbert, édité par Sophie Louet)

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