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Kenya, le si long chemin des féministes #3: la marche contre les féminicides
information fournie par Le Point 14/09/2019 à 11:55

Robe rouge courte et ondulante, allure fière, esquisse de sourire généreux? la jeune femme qui s'avance vers nous sous le soleil de ce mercredi d'avril irradie. On ne voit plus qu'elle dans le Uhuru Park de Nairobi jauni par la sécheresse. Elle s'appelle, avait-on noté, Nancy Houston. Mais cinq lettres et tout un monde la distinguent de la célèbre écrivaine franco-canadienne (Nancy Huston) ? d'ailleurs, pourquoi diable est-elle vouée à traîner un nom à consonance si anglophone? ? Il faudra être vigilante et bien mentionner son patronyme kényan. Soit. Elle se nomme donc Nancy Houston Ouya, a 25 ans, est « féministe intersectionnelle et radicale » et, depuis peu, avocate.Par « intersectionnelle », elle « reconnaît » cet afro-féminisme théorisé par la juriste afro-américaine Kimberlé Crenshaw, qui combine des discriminations de sexe, de race et de classe. « J'ai d'ailleurs adopté l'afrocentrisme, regardez mes cheveux naturels, », balaie-t-elle en pointant sa coupe afro courte. « Mais je défends un féminisme africain, et notre expérience est différente. Pour moi, l'intersectionnalité, c'est avant tout reconnaître la diversité des femmes, tout en revendiquant notre unité. Qu'il s'agisse de femmes transgenres, lesbiennes, handicapées, transsexuelles, de n'importe quelle femme qui subit des pressions... Nul besoin que nous soyons les mêmes pour que je lutte pour elles. Nous devons prendre soin les unes des autres »,...

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