Quoique l'ouest et l'est de l'Europe semblent de plus en plus s'éloigner, Jean-Claude Juncker ne remet en aucune façon en cause l'élargissement de l'Europe aux anciens pays du bloc communiste. « J'ai la conscience tranquille », déclare-t-il à l'occasion du 15e anniversaire, le 1er mai 2004, de l'élargissement de l'UE à l'Est. Il revient sur l'année 1997 où, Premier ministre du Luxembourg, il présidait le Conseil européen et plaidait pour cet élargissement contre la volonté de certains États membres. « Quelques-uns disent que c'était une erreur, mais, selon moi, c'était une opportunité unique que l'histoire nous offrait, ajoute-t-il. Pas une seule seconde, je n'ai estimé qu'il fallait abandonner ces pays [...]. Ces pays ont rempli les attentes en termes de croissance économique, ce qui est remarquable, mis en place les réformes économiques et aligné leur législation sur le droit européen en dépit de l'énorme effort requis pas seulement pour les gouvernements, mais aussi pour les peuples. »Dans une série d'entretiens accordés à la presse polonaise, slovaque, tchèque et hongroise (à paraître le 1er mai), le président de la Commission en profite pour exprimer ses vues sur tous les sujets épineux du moment : la dérive « illibérale » de certains dirigeants, dont le hongrois Viktor Orbán, les quotas obligatoires de migrants qui ont hérissé les pays du bloc de Visegrád... Il revient en particulier sur la crise des migrants de...
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