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Johnson ne veut pas d'élections mais ne se laissera pas forcer la main sur le Brexit
information fournie par Reuters 02/09/2019 à 20:04

BORIS JOHNSON SE DÉCLARE OPPOSÉ À DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES

BORIS JOHNSON SE DÉCLARE OPPOSÉ À DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES

LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré lundi soir qu'il était hostile à des élections anticipées mais que nul ne le contraindrait à réclamer un nouveau report de la date du Brexit, laissant ainsi entendre qu'il pourrait ne pas avoir d'autre choix que celui d'un retour aux urnes.

"Je ne veux pas d'une élection, vous ne voulez pas d'une élection. Mettons en oeuvre le programme du peuple", a-t-il déclaré en allusion au résultat du référendum du 23 juin 2016 par lequel les électeurs britanniques se sont prononcés à une courte majorité pour une sortie de l'Union européenne.

"Nous n'accepterons aucune tentative qui reviendrait sur nos promesses", a-t-il cependant prévenu à la veille de la rentrée parlementaire à Westminster.

Dans une courte allocution, Johnson, qui promet depuis son arrivée à la tête du gouvernement de réaliser "coûte que coûte" le Brexit à la date du 31 octobre, a ajouté qu'il ne demanderait sous aucun prétexte un nouveau report du divorce.

"Je veux que tout le monde en soit conscient: je ne demanderai en aucune circonstance un report à Bruxelles. Nous partirons le 31 octobre sans réserve."

Le dirigeant conservateur a par ailleurs évoqué des progrès récents sur les conditions du Brexit. Les chances d'un accord augmentent, a-t-il dit.

Mais il a noté que si le Parlement de Westminster votait en faveur d'un nouveau report, il n'y aurait plus aucune marge de renégociation de l'Accord de retrait conclu par Theresa May avec Bruxelles mais rejeté à trois reprises par la Chambre des communes.

Une proposition de loi réclamant un report du Brexit au 31 janvier et défendue par l'opposition travailliste avec des frondeurs issus du Parti conservateur pourrait être débattue aux Communes. L'idée de ses promoteurs est de laisser à l'exécutif le temps de conclure un nouvel accord avec l'UE ou d'obtenir l'aval du Parlement à une sortie sans accord.

"S'ils le font (ndlr, voter pour un report), ils couperont tout simplement les jambes du Royaume-Uni et rendront toute nouvelle négociation absolument impossible", a affirmé Johnson.

D'après la chaîne de télévision ITV, les ministres du cabinet ont convenu que si le gouvernement était mis en minorité mardi à la Chambre des communes, le conseil des ministres voterait le lendemain sur l'opportunité d'organiser des élections le 14 octobre prochain.

(Kylie MacLellan et Michael Holden; Henri-Pierre André pour le service français)

4 commentaires

  • 03 septembre 02:22

    Les électeurs se sont prononcé pour le Brexit. Oui, mais lequel ? D'après les dernières élections (européennes), un tiers des électeurs veut un Brexit dur, un tiers, un Brexit négocié et un tiers pas de Brexit. On fait quoi ? Même un référendum ne pourrait pas démêler ces trois tiers !


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