Parlementaire pendant vingt-cinq ans, maire de Chaville depuis 2008, ce cacique des Hauts-de-Seine, gaulliste historique qui, souligne-t-il, a participé à la fondation du RPR en 1976, fut proche de Charles Pasqua. Après la déroute des élections européennes, Jean-Jacques Guillet a décidé de quitter le parti auquel il était fidèle depuis tant d'années pour poursuivre son mandat « sans étiquette ». Comme le maire de Saint-Cloud, Éric Berdoati, ou celui de Clichy, Rémi Muzeau. Et d'autres devraient aussi claquer la porte à l'issue de la réunion, ce lundi soir, du bureau politique de la fédération LR des Hauts-de-Seine autrefois puissante et qui, en deux ans, a perdu la moitié de ses adhérents. Le président de cette fédération, Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, s'interroge lui aussi. Jean-Jacques Guillet confie sans ambages son ras-le-bol.Le Point : Quelles sont les raisons de votre départ? ?Jean-Jacques Guillet : Ce parti est en train de mourir de sa belle mort. Il est affligeant qu'on essaye encore de le faire vivre. Il n'est plus réformable. Il n'a pas de leader. On va voir recommencer la guerre des sous-chefs. Pasqua et Séguin contre Chirac, Juppé et Balladur, c'était d'un autre niveau quand même, non? ? Ceux qui restent maintenant vont se battre pour un résidu de parti. À quoi ça sert? ? À droite, on a toujours besoin d'un chef. Nous, on n'en a plus. Ensuite, il faut définir une ligne politique ; or force est de...
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