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"Il faut savoir arrêter une grève", dit Darmanin aux cheminots
information fournie par Reuters 29/05/2018 à 10:13

"IL FAUT SAVOIR ARRÊTER UNE GRÈVE", DIT DARMANIN AUX CHEMINOTS

"IL FAUT SAVOIR ARRÊTER UNE GRÈVE", DIT DARMANIN AUX CHEMINOTS

PARIS (Reuters) - "Il faut savoir arrêter une grève", a déclaré mardi Gérald Darmanin à l'attention des syndicats de cheminots, qui observent depuis le 3 avril un mouvement de grève par intermittence pour protester contre le projet de réforme de la SNCF.

Mardi s'achevait une nouvelle séquence de cette grève inédite de 48 heures tous les cinq jours qui doit se prolonger jusqu'au 28 juin.

Le trafic ferroviaire restait perturbé avec deux TGV sur trois, un Intercités sur deux, trois Transilien sur cinq et un TER sur deux, selon la direction de la SNCF.

"Je respecte le droit de grève et de manifester, mais je pense qu'il faut savoir arrêter une grève comme dirait l'autre", a réagi sur RTL le ministre de l'Action et des Comptes publics.

La phrase est empruntée à Maurice Thorez, alors secrétaire général du Parti communiste français, qui s'était exprimé en ces termes à la faveur de la signature des accords de Matignon en 1936, qui ouvraient notamment la voie aux conventions collectives et à une durée de travail hebdomadaire de 40 heures.

Celui qui allait devenir ministre de la Fonction publique en 1945 avait toutefois précisé : "Il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue."

L'appel du ministre a été relayé mardi par le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (Les Républicains), qui a mis en avant sur CNews des "avancées sociales très importantes".

L'examen du texte en séance, qui a subi des modifications en commission, s'ouvre mardi au Sénat.

"Au niveau social pour moi tout est bouclé, on a eu des avancées sociales très, très importantes, et je pense que les syndicats réformistes, c'est-à-dire Unsa et CFDT, peuvent être contents", a jugé le sénateur.

"A partir de jeudi soir, après le débat au Sénat, les grévistes n'ont plus intérêt à faire grève et les syndicats ont intérêt à arrêter cette grève, tout simplement parce que ça ne sert plus à rien", a dit le sénateur d'Eure-et-Loir.

Les syndicats de la SNCF ont décidé de poursuivre la grève en dépit de la promesse "sans précédent" formulée vendredi dernier par Edouard Philippe d'une reprise de la dette de la compagnie ferroviaire à hauteur de 35 milliards d'euros.

Le Premier ministre a également promis aux dirigeants syndicaux des investissements supplémentaires et une série d'autres mesures qui n'ont pas suffi à infléchir la position de la CGT et de Sud. Les deux organisations les plus modérées, l'Unsa et la CFDT, attendent pour leur part la fin du processus parlementaire, à la mi-juin, pour envisager une éventuelle sortie de crise.

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 29 mai 13:59

    rodan : arrêtez, j'


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