Alors que les Gilets jaunes s'apprêtent à battre le pavé samedi 17 novembre pour dénoncer la hausse des prix des carburants, beaucoup s'interrogent sur la flambée des prix à la pompe. Fiscalité, prix du baril de pétrole, pollution, avantage fiscal, kérosène, émissions de gaz à effet de serre... Le Point vous aide à y voir plus clair dans ce débat hautement inflammable.
Qui est responsable de la hausse des prix des carburants ?
À un sexagénaire qui l'interpellait lors d'un déplacement à Verdun le 6 novembre, Emmanuel Macron rétorquait : « Le carburant, c'est pas bibi. » En réalité, ce n'est pas « que » bibi, mais un peu tout de même. Le prix de l'essence (+ 19 centimes) et du diesel (+ 31 centimes) a effectivement augmenté depuis le début du quinquennat. Le responsable ? Le baril de pétrole, principalement. En 2018, il a repassé la barre des 80 dollars et a tendance à baisser sous les 70 dollars depuis le début de la semaine. Moins cher qu'en 2012 où il avait dépassé les 120 dollars, mais avec un euro faible face au dollar, cette hausse à la pompe se fait d'autant plus ressentir.
Les taxes, elles, ne constituent qu'un tiers de la flambée actuelle, selon l'Ufip (Union française des industries pétrolières). Le litre de gazole est passé de 1,24 euro en octobre à 1,51 début novembre. Sur ces 27 centimes d'écart, seuls 8 centimes sont...
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