La rigueur journalistique du Washington Post a permis d'éviter la publication d'un faux témoignage qui aurait discrédité toute une enquête. Le quotidien américain a révélé, lundi 27 novembre, avoir démasqué une fausse informatrice qui prétendait être une victime de Roy Moore, candidat républicain au Sénat, accusé d'agressions sexuelles sur mineures. Les incohérences dans sa version et les vérifications des journalistes ont finalement déjoué le piège.
Parce qu'il s'agissait bien d'un piège tendu par cette femme, qui affirmait avoir eu une relation sexuelle à l'âge de 15 ans avec Roy Moore et assurait que cet ancien magistrat ultra-conservateur l'avait convaincue d'avorter. Un témoignage qui a éveillé leurs soupçons. Des doutes confirmés lorsque des journalistes du Washington Post l'ont vue entrer dans les bureaux de Project Veritas, une organisation basée à New York qui s'est donné pour mission de piéger, grâce à de faux témoignages et de faux reporters, les grands médias américains.
Nous ne sommes pas tombés dans le panneau.
Le Washington Post a publié sur son site internet une vidéo montrant un échange entre l'accusatrice et une journaliste du quotidien, qui recueille son témoignage et la « cuisine ». Mise devant ses contradictions, cette...
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