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Harcèlement sexuel: comment les entreprises monnaient le silence des victimes
information fournie par Le Point 08/06/2019 à 12:38

La pratique est taboue, mais relativement fréquente. Comme le révèle une enquête Franceinfo, des accords sont conclus entre des salariées victimes de harcèlement sexuel au travail et leurs employeurs. Objectif ? Étouffer l'affaire et stopper la procédure aux prud'hommes. D'après une enquête menée par le Défenseur des droits, et publiée en 2015, une femme sur cinq a été confrontée au harcèlement sexuel sur son lieu de travail. De plus, 20 % des femmes et des hommes interrogés ont déclaré connaître au moins une victime de ces pratiques.En effet, la proposition financière est généralement formulée quand les femmes manifestent leur intention de saisir le conseil des prud'hommes afin de prouver que leur licenciement est la conséquence d'un harcèlement. En échange d'une indemnité financière, la victime s'engage donc à stopper toute poursuite. Elle promet également de garder le silence sur l'affaire de harcèlement et de ne pas dévoiler l'existence de cette transaction.Pas de chiffre précis« Face au risque de médiatisation de ces dossiers de harcèlement sexuel qui sont graves, l'employeur veut faire en sorte que ce dossier puisse devenir confidentiel, en particulier quand ce sont de grandes entreprises. Et la manière de rendre un dossier confidentiel, c'est de signer une transaction », détaille Maude Beckers, avocate spécialiste en droit des discriminations au travail, citée par Franceinfo. Sans surprise, le site internet précise...

2 commentaires

  • 08 juin 18:48

    Une autre histoire de "placard"...;-)))


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