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Griveaux n'exclut pas un report de l'âge de départ à la retraite
information fournie par Reuters 20/03/2019 à 10:18

GRIVEAUX N'EXCLUT PAS UN REPORT DE L'ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE

GRIVEAUX N'EXCLUT PAS UN REPORT DE L'ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE

PARIS (Reuters) - Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, n'a pas exclu mercredi un report éventuel de l'âge légal de départ à la retraite, en invoquant la nécessité de laisser la concertation, actuellement en cours, aller à son terme.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a pourtant assuré mardi que ce sujet hautement sensible n'était pas "sur la table des négociations".

"C'est une question qui est à la concertation", a déclaré Benjamin Griveaux sur RTL. "Nous n'avons pas l'habitude de fermer les concertations en pleine concertation, ce n'est pas une bonne méthode de gouvernement", a-t-il également dit.

Le dossier est actuellement entre les mains du haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, qui doit remettre sa copie d'ici à l'été.

C'est Agnès Buzyn elle-même qui a rouvert le débat sur l'âge de départ, aujourd'hui fixé à 62 ans, en proposant, "à titre personnel", d'introduire l'allongement de la durée de travail dans les discussions avec les partenaires sociaux.

Ces déclarations ont provoqué la "surprise" de Jean-Paul Delevoye et l'ire des syndicats.

Pour Benjamin Griveaux, la ministre de la Santé est "pleinement dans son rôle lorsqu'elle fait cela".

Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'était engagé ne pas toucher à l'âge de départ dans le cadre de sa future réforme visant à unifier les régimes de retraite.

Initialement attendu pour 2018, le projet de loi visant à créer un système universel "plus lisible et plus équitable" dans lequel "un euro cotisé donne les mêmes droits", a été repoussé et sera finalement présenté à l'été pour une mise en place du nouveau régime à points à partir de 2025.

(Simon Carraud, édité par Myriam Rivet)

23 commentaires

  • 21 mars 10:12

    Si j'étais avocat du diable. L'état dispose, chaque année, de 300 milliards (impôts recueillis), mais il emprunte, en plus, 70 à 100 mds. Au moins 20 % des dépenses de l'état, y compris les salaires de fonctionnaires ce sont les nouveaux emprunts auprès de la finance internationale. Faut-il arrêter d'emprunter ? Les syndicalistes, sont-ils d'accord ?


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