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Griveaux candidat pour redonner aux Parisiens "plaisir et fierté"
information fournie par Reuters 28/03/2019 à 20:57

GRIVEAUX CANDIDAT POUR REDONNER AUX PARISIENS "PLAISIR ET FIERTÉ"

GRIVEAUX CANDIDAT POUR REDONNER AUX PARISIENS "PLAISIR ET FIERTÉ"

par Elizabeth Pineau

PARIS (Reuters) - Au lendemain de son départ du gouvernement, Benjamin Griveaux s'est jeté jeudi, sans surprise, dans la compétition en vue des élections municipales de 2020 à Paris, une ville à qui le député veut redonner "plaisir" et "fierté".

L'ex-porte-parole du gouvernement a réuni ses soutiens dans un café de la place de la République pour confirmer son désir de ravir l'Hôtel de ville à la socialiste Anne Hidalgo, un objectif qui passe par l'investiture de La République en marche (LaRem).

"Oui, évidemment oui, je suis candidat pour que les Parisiens retrouvent le plaisir et la fierté de vivre à Paris", a dit l'élu de 41 ans, désireux d'"en finir avec la gestion clanique de Paris, avec l'alternance gauche-droite dont on ne sait plus bien d'ailleurs à quoi elle rime."

"On a un Everest à affronter, on a un solide camp de base, c'est toujours utile", a-t-il dit à ses soutiens parmi lesquels le sénateur Julien Bargeton, qui vient de se rallier à lui. "Cette montagne, on va la gravir ensemble, pas à pas, en écoutant, en associant et en décidant."

Côté thématiques, il a parlé transports, sécurité, solitude et évoqué "la question centrale" de l'écologie.

Benjamin Griveaux a fait applaudir sa suppléante Elise Fajgeles, qui a siégé à sa place pendant 21 mois à l'Assemblée nationale, où il retournera lui-même d'ici un mois.

Cette entrée en lice permet à ce proche d'Emmanuel Macron de revenir dans le jeu face à d'autres prétendants comme le député mathématicien Cédric Villani et Mounir Mahjoubi, lui aussi débarqué du gouvernement mercredi.

"GENTILLESSE"

A la différence de Benjamin Griveaux, pressé de reprendre sa liberté, ce dernier aurait bien attendu un peu avant de quitter le secrétariat d'Etat au Numérique pour un avenir politique incertain. Mais Emmanuel Macron en a décidé autrement.

"De mon petit point de vue je pense que c'était mieux plus tard. Le président de la République, qui lui a une vue plus globale, a dit 'les garçons je pense que c'est mieux maintenant, ça clarifie les choses', et donc c'est arrivé hier", a expliqué Mounir Mahjoubi sur franceinfo.

Issu du Parti socialiste comme Benjamin Griveaux, il a dressé de lui-même un portrait marqué à gauche distinct de celui de son adversaire, ex-disciple de Dominique Strauss-Kahn.

"Je suis né à Paris d'une famille populaire, j'ai été entrepreneur, délégué syndical", a-t-il énuméré, insistant sur sa recherche du "contact permanent", là où son ancien collègue est parfois décrit comme arrogant.

Place de la République, Benjamin Griveaux a reconnu à demi-mots que le costume de porte-parole pouvait avoir affecté son image en citant sa mère, présente à ses côtés : "Tu es un garçon extrêmement gentil et on te fait faire des choses qui sont le contraire de la gentillesse..."

Le remaniement de mercredi a mis en joie un autre prétendant sérieux, Cédric Villani, élu de banlieue parisienne en campagne de terrain depuis des mois. "La course est enfin lancée", s'est-il félicité sur RTL. "Chacun va avoir à coeur de défendre sa vision, ses avantages (...) On va se lancer pour de vrai."

Alors que Benjamin Griveaux est souvent considéré comme très déterminé au sein d'une famille politique légitimiste et "le plus prêt", selon l'expression de son ex-collègue Marlène Schiappa, ses adversaires affirment que rien n'est joué.

Un sondage Ifop-Fiducial paru dans le Journal du dimanche leur donne raison : Anne Hidalgo arrive en tête avec 24% des voix. Face elle, Benjamin Griveaux ferait 22%, à peine plus que Cédric Villani et Mounir Mahjoubi, à deux points derrière.

Le député Hugues Renson et l'adjointe au maire du IVe arrondissement Anne Lebreton briguent aussi l'investiture de LaRem.

Pour les départager, le parti va créer une Commission nationale d'investiture qui devrait désigner en juin, après les élections européennes, son poulain pour Paris, où Emmanuel Macron et LaRem ont fait de gros scores au printemps 2017.

L'idée d'une primaire, demandée par certains militants, a été écartée. Quant à celle d'un "grand oral" devant la commission, elle fait grogner un proche de Cédric Villani, mathématicien reconnu qui a dirigé l'institut Raymond Poincaré et donné des conférences dans le monde entier : "Faire passer un entretien à ma médaille Fields, comment vous dire..."

(Edité par Julie Carriat)

5 commentaires

  • 28 mars 22:26

    Mais ,ils lui faut des lunettes de soleil .C'est l'Afric à Paris ...


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