Quand la presse signalait à Ahmed Beyari que plusieurs de ses salariés ? dont deux imams ? étaient fichés S en France, le directeur de la Fondation culturelle islamique de Genève, qui chapeaute la grande mosquée, haussait les épaules. « La fiche S ne veut rien dire », assurait-il. Ce n'est apparemment pas l'avis de Mohammed bin Abdulkarim al-Issa, le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM). En passant par Genève, avant de rejoindre Paris, l'ancien ministre saoudien de la Justice a procédé à un nettoyage du sol au plafond.
Les quatre employés fichés S, tous de nationalité française, ont été licenciés sur-le-champ. Ils possèdent des casiers judiciaires vierges et le fait de figurer au fichier S ne fait pas de vous un délinquant. Cela signifie simplement que vous êtes considéré par les services intérieurs français comme radicalisé ou en passe de l'être.
Mais apparemment l'Arabie saoudite semble bien décidée à bouleverser son image en Occident. Et le grand ménage risque de continuer. Le quotidien suisse Le Temps révèle qu'Ahmed Beyari a été « radié récemment des membres du conseil de la Fondation, avec d'autres personnes ».
Un millier d'arrestations en Arabie saoudite
Interrogé par La Tribune de Genève
, le nouveau secrétaire général de la LIM assure qu'il...
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