Au début du mois de décembre, l'ampleur de la mobilisation des Gilets jaunes prend de court l'exécutif. Emmanuel Macron annule ses rendez-vous, raconte Le
Journal du dimanche, et ne sait plus quoi dire pour apaiser la colère. « Il y avait une grande paralysie parce que tout le monde attendait l'oracle. On attendait que le président nous dise ce qu'il fallait penser », explique un ministre à l'hebdomadaire. Mais rien ne vient. « Pour la première fois, il a eu l'air dépassé par les événements », ajoute un membre de l'exécutif.
Selon le JDD, le président du Sénat, Gérard Larcher, qui s'est plusieurs fois entretenu avec le chef de l'État au téléphone ou de visu, a alors confié à son entourage l'avoir trouvé fatigué et fébrile. À la fin d'un de leurs tête-à-tête, Emmanuel Macron lui glisse, tout en lui agrippant le bras : « Vous ne me lâchez pas, hein? ? »
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Visite du bunker présidentiel
À la veille de la manifestation du 8 décembre, l'exécutif, préoccupé par la sécurité de ses collaborateurs, leur dévoile l'emplacement du bunker normalement réservé au président en cas d'attaque thermonucléaire. « On nous a expliqué qu'en cas d'alerte c'est là qu'il faudrait peut-être se réfugier », précise...
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