Emmanuel Macron dans son interview sur TF1 n'a pas levé, loin de là, toutes les interrogations quant à d'éventuelles frappes militaires occidentales sur la Syrie, après le bombardement à l'arme chimique qui a fait une quarantaine de morts le 7 avril à Douma près de Damas. Le président de la République a cependant apporté quatre précisions sur les modalités et les objectifs que pourrait avoir une telle opération militaire.
Premier point, Emmanuel Macron, faisant écho à des indications similaires venues de Washington et de Londres, s'est attaché à effacer l'impression qu'une action militaire était imminente. « Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu, quand elles seront le plus efficaces », a déclaré le président de la République. « La France agira en Syrie quand elle aura vérifié toutes les informations. » Le président Donald Trump a lui aussi cherché, jeudi, à dissiper l'impression d'une action imminente, dans un tweet publié peu avant l'interview d'Emmanuel Macron. Des frappes « peuvent être très bientôt, ou pas de sitôt du tout », a-t-il écrit. À Londres, le gouvernement de Theresa May a de même indiqué que, « pour l'instant, aucune décision n'a été prise » sur des frappes.
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Nous devons lutter contre les...
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