« Pour l'Union européenne, cela ne change rien », a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk, au nom des 28, quelques minutes après la déclaration d'indépendance des parlementaires catalans. À Bruxelles, le ton est donné. Les dirigeants européens soutiennent Madrid et se réfugient du côté du droit. Aucun État-membre n'a reconnu cette déclaration.
En principe, la Catalogne reste donc en Espagne et donc membre de l'Union européenne. Et il n'est pas question d'intervenir. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore des indépendantismes en Europe, et remettre en cause la souveraineté espagnole. Voire mettre en difficulté son président conservateur Mariano Rajoy, certes minoritaire dans son gouvernement, mais qui bénéficie d'un réel regain de popularité avec la crise catalane.
Conciliation belge
Si Paris et Berlin ont également fait front commun, la Belgique a marqué, elle, une légère dissonance. Le Premier ministre belge Charles Michel est apparu moins ferme, plus conciliant vis-à-vis de la Catalogne. « Il faut trouver une solution pacifique dans le respect de l'ordre juridique national et international », a-t-il publié sur Twitter. Ce qui lui a valu une réponse directe du dirigeant catalan, Carles Puigdemont, qui l'assurait du « pacifisme de sa position ».
Cette attitude peu hostile du...
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