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Brexit: pourquoi il n'y aura pas de deuxième référendum
information fournie par Le Point 27/02/2019 à 06:40

Stephen Kinnock, député travailliste d'Aberavon (Pays de Galles), est un pro-européen convaincu. Le fils de l'ancien chef du Labour, Neil Kinnock, ancien vice-président de la Commission, et d'une ex-parlementaire européenne, a été formé au Collège de Bruges, la pépinière de l'eurocratie. Le partisan du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne représente une circonscription pauvre, bénéficiaire des subventions européennes, qui a tout à perdre avec le Brexit. Le principal débouché des aciéries en crise est l'industrie automobile, fortement ébranlée par le départ prochain.Lire aussi Baisse de régime pour Jaguar et Land RoverPourtant, Kinnock Junior est un opposant déclaré à la tenue d'un deuxième référendum désormais soutenu par son leader, Jeremy Corbyn. « Il y a un vrai risque d'enfoncer un clou dans le cercueil de notre démocratie parlementaire. Une nouvelle consultation aggraverait les divisions au sein de notre pays », déclare ce grand échalas gallois, amateur de rugby et de chant choral.Sa circonscription a voté à 57 % en faveur du Brexit. Conscient que près de 40 % des électeurs du Labour, surtout issus des milieux modestes, ont appuyé le « Leave » lors du scrutin du 23 juin 2016, Stephen Kinnock s'est parfaitement accommodé du verdict des urnes pour ne pas heurter la majorité de son électorat.Le respect de la volonté populaireComme l'atteste le refus de l'intéressé, en dépit du revirement de Jeremy Corbyn,...

2 commentaires

  • 27 février 10:52

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