Les algorithmes de trading haute fréquence ne sont pas les seuls robots à avoir accru leur présence sur les marchés financiers. (© Montage Le Revenu)
Le 5 février, le mini-krach de Wall Street a placé les robots traders sur le banc des accusés. Ce n’est pas la première fois que le trading algorithmique, et en particulier le trading haute fréquence (THF), est pointé du doigt pour expliquer de grandes secousses de marché.
Il ne mérite toutefois pas complètement ce statut de bouc émissaire : «Ce n’est pas le trading algorithmique qui a provoqué la correction de février, mais les inquiétudes sur l’inflation américaine, relativise Dominique Ceolin, PDG du spécialiste de l’arbitrage financier ABC Arbitrage. En revanche, il est vrai que ces ordres d’achat et de vente de titres automatisés et extrêmement rapides ont pu amplifier la chute des places boursières ce jour-là.»
Essor fulgurantLe trading haute fréquence est une technique utilisée majoritairement par des fonds d’arbitrage anglo-saxons (Virtu Financial, Two Sigma, Renaissance Technologies, etc.) et des banques d’investissement (Goldman Sachs, Morgan Stanley, etc.). Cela consiste à passer automatiquement des milliers d’ordres de marché en quelques secondes.
Cette pratique a connu un essor fulgurant depuis le début des années 2000 : «Le trading haute fréquence, inexistant en Europe il y a dix ans, est aujourd’hui à l’origine de plus d’un tiers des transactions sur Euronext, et d’environ la moitié des celles portant sur les valeurs américaines»,
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