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Bardella, bon élève du RN promu au premier rang
information fournie par Reuters 13/01/2019 à 17:04

BARDELLA, BON ÉLÈVE DU RN PROMU AU PREMIER RANG

BARDELLA, BON ÉLÈVE DU RN PROMU AU PREMIER RANG

PARIS (Reuters) - Quasiment inconnu du grand public mais jugé suffisamment fiable par les dirigeants du Rassemblement national, Jordan Bardella a endossé pour de bon, dimanche, le costume de tête de liste du parti d'extrême droite pour les européennes du 26 mai.

C'est à ce titre que le jeune homme, formé depuis l'adolescence dans les rangs de l'ex-Front national, a officiellement lancé la campagne au côté de Marine Le Pen lors d'un meeting à la maison de la Mutualité, à Paris.

Après avoir longtemps pesé les différentes options, la présidente du RN s'est tournée vers ce militant déjà chevronné qui a rapidement gagné ses galons au point de cumuler, à 23 ans, une place au bureau national, un rôle de porte-parole, la direction de Génération nation (ex-Front national de la jeunesse) et un siège au conseil régional d'Île-de-France.

"C'est un homme qui est plein de talent et dont je pense que la candidature n'est pas du tout folklorique, ni anecdotique", a justifié la présidente du RN dans une interview à l'hebdomadaire Valeurs actuelles de cette semaine.

Au parti, on vante en public les qualités de Jordan Bardella en insistant tant sur la clarté d'expression que sur les origines sociales du jeune homme, élevé en Seine-Saint-Denis.

"Parfait exemple" de la méritocratie, pour le maire de Fréjus, David Rachline. "Charpenté idéologiquement" et capable de "tenir la route dans les débats", selon l'ex-ministre de droite Thierry Mariani, qui a annoncé cette semaine son ralliement à la bannière RN pour les européennes.

"PAS ASSEZ DE POIDS POLITIQUE"

Voilà déjà plusieurs années, en effet, que le jeune militant, toujours costumé et rasé de près, pratique l'exercice du débat sur les plateaux de télévision, où il sert un discours en tout point conforme à la ligne "mariniste" - anti-immigration et moins attaché qu'auparavant à une sortie immédiate de l'euro.

"Il est hors clan", analyse un ancien frontiste, pour qui Nicolas Bay et Louis Aliot, les seuls à avoir publiquement fait acte de candidature, ne pouvaient faire consensus dans un parti traversé par les lignes de fractures.

Et "il n'a pas assez de poids politique pour faire d'ombre à Marine Le Pen", selon ce même observateur.

Car, si elle a fait le choix de déléguer la tête de liste pour conserver son mandat de députée du Pas-de-Calais, l'ex-candidate à la présidentielle n'entend renoncer en rien à sa prééminence au sein du parti.

"Marine Le Pen aura aussi son rôle dans la campagne", confirme Jordan Bardella dans une interview au Parisien publiée dimanche. "On va faire des meetings ensemble, avec les candidats de la liste."

Jordan Bardella a par ailleurs un CV sans tache, contrairement à plusieurs figures du parti, comme Louis Aliot, Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just ou Marine Le Pen elle-même, mis en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen.

(Simon Carraud, édité par Julie Carriat)

4 commentaires

  • 13 janvier 17:46

    Juste un jeune fac heau. Pas plus !


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