Le vote de la loi de moralisation de la vie politique a marqué les débuts de la nouvelle Assemblée nationale au cours de l'été. Le Parlement a supprimé l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), cette enveloppe mensuelle de 5 840 euros destinée à couvrir les dépenses liées à l'exercice de la fonction de député et utilisée jusque-là de manière discrétionnaire. La questure du Palais-Bourbon, chargée de tenir les comptes des élus, s'applique désormais à déterminer quelles dépenses pourront être remboursées.
Selon un document de travail obtenu par le magazine Marianne
, des remboursements en tout genre sont à l'étude. Florian Bachelier, premier questeur, Lauriane Rossi (LREM) et Thierry Solère (Les Constructifs) ont établi une liste de « frais de mandat éligibles à une prise en charge par l'Assemblée nationale », dans laquelle figure notamment « la location d'un pied-à-terre à Paris ou en circonscription ». Le loyer, mais aussi les factures d'électricité, de chauffage, le coût du parking, les frais d'agence et même la taxe d'habitation, seraient pris en charge.
« Frais vestimentaires » et « frais de coiffure »
Dans les couloirs de l'Assemblée, beaucoup d'élus ont bondi. « Tout le monde est d'accord pour la prise en charge d'un logement à Paris, mais que les députés se fassent rembourser leur résidence en circonscription, c'est...
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