Presque deux mois après l'avarie moteur d'un A380 d'Air France qui assurait la liaison Paris-Los Angeles, le réacteur défaillant GP7200 devrait pouvoir être récupéré. L'avion en panne avait atterri le 30 septembre sans encombre à Goose Bay au Labrador sur une base militaire, au milieu de nulle part. L'enquête technique a été déléguée au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) par les autorités danoises, l'accident ayant eu lieu au-dessus du Groenland, territoire administré par Copenhague. Des pièces perdues en vol de la partie avant du moteur ont été récupérées ? difficilement ? sur la banquise. À Goose Bay, une équipe de mécaniciens d'Air France, d'Airbus et d'Engine Alliance (la coentreprise de General Electric et Pratt & Whitney) ont démonté la partie du moteur restée accrochée sous l'aile.
Pour transporter un seul moteur du plus gros avion civil au monde, un des plus gros avions-cargos existants est nécessaire. Jeudi, on pourra apercevoir à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle près des hangars de maintenance d'Air France un Antonov An-124 d'Antonov Airlines. Ce quadriréacteur de près de 400 tonnes au décollage va y embarquer un moteur GP7200 à destination Goose Bay. Là-bas, il va charger le réacteur défaillant pour l'acheminer à Cardiff au centre de maintenance de General Electric qui dispose de l'outillage et des experts nécessaires aux investigations techniques de l'enquête. Les pièces tombées au sol...
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