Le président Emmanuel Macron a réaffirmé avec force l'attachement de la France à l'alliance Renault-Nissan mercredi au début de sa première visite présidentielle au Japon en vue du G20, sur fond de vives tensions entre les deux constructeurs automobiles.C'est "un fleuron auquel nous tenons beaucoup" et "je souhaite que tout le monde soit pleinement engagé" pour faire vivre et prospérer cet ensemble ébranlé par l'arrestation il y a sept mois de son emblématique patron Carlos Ghosn, a déclaré le chef de l'Etat, peu après son arrivée dans la capitale nippone.Il doit discuter de ce dossier sensible avec le Premier ministre Shinzo Abe qui le reçoit dans ses bureaux avant une conférence de presse commune et un dîner avec leurs épouses dans un quartier branché de la capitale.Mardi, au cours d'une assemblée générale d'actionnaires tendue, le patron de Nissan Hiroto Saikawa a ouvert la porte à une remise à plat de l'alliance, tout en se disant disposé à explorer les différentes pistes avec le président de Renault, Jean-Dominique Senard, arrivé en début de semaine au Japon.Selon M. Macron, il ne faut pas oublier que "c'est un groupe français qui a sauvé un groupe japonais (...) avec le respect des traditions et des équilibres".Le président n'a pas évoqué le récent projet, remisé pour l'instant, de fusion entre Renault et le groupe Fiat Chrysler. Il n'a pas non plus cité le nom de Carlos Ghosn, inculpé par la justice japonaise pour dissimulation...
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