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A l'approche du G7, Macron fustige la taxation actuelle des Gafa
information fournie par Reuters 21/08/2019 à 19:57

A L'APPROCHE DU G7, MACRON FUSTIGE LA TAXATION ACTUELLE DES GAFA

A L'APPROCHE DU G7, MACRON FUSTIGE LA TAXATION ACTUELLE DES GAFA

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a fustigé mercredi la façon, selon lui injuste et "inefficace économiquement", dont sont taxés aujourd'hui les grandes multinationales du numérique, réunies sous le sigle "Gafa" (Google, Apple, Facebook, Amazon).

Le sujet pèse depuis plusieurs mois sur la relation entre les Etats-Unis et la France, qui a instauré son propre impôt sur les Gafa en espérant arriver à convaincre les autres grandes puissances de mettre sur pied une taxe commune.

"Les grands acteurs du numérique ne contribuent pas au financement du bien commun", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec les journalistes de la presse présidentielle.

"C'est insoutenable (...) ce n'est pas juste et inefficace économiquement", a-t-il poursuivi. "On construit les conditions d'une absence de concurrence internationale de ces acteurs."

"Je ne suis pas d'accord avec ce système et je pense qu'il n'est pas bon, y compris pour les travailleurs américains", a encore déclaré Emmanuel Macron, qui promet d'aborder le sujet avec les dirigeants des autres grandes puissances. "Je pense qu'il faut changer."

Ulcéré par l'initiative française, Donald Trump a menacé le mois dernier de lancer des représailles sous la forme de droits de douane imposés aux vins français.

Le président américain et son homologue français, qui se sont déjà expliqué par téléphone le mois dernier, auront une nouvelle occasion de revenir sur le sujet lors du G7 de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), qui se tiendra de samedi à lundi.

La taxe de 3% sur les revenus s'appliquera rétroactivement au 1er janvier 2019 aux sociétés réalisant un chiffre d'affaires sur leurs activités numériques de 750 millions d'euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d'euros sur le sol français.

Le gouvernement promet de l'abandonner dès qu'un accord sera trouvé à l'échelle de l'OCDE (Organisation de coopération et développement économiques).

(Michel Rose et Marine Pennetier, édité par Simon Carraud)

4 commentaires

  • 21 août 22:30

    en tant que contribuable on devrait avoir une information simple et clair sur les entreprises qui font tout pour echapper à nos impots ... les menaces de boycott ca marche il suffit de voir les anglais et Starbuck ... le petit contribuable anglais ne veut pas payer plus à cause d'entreprises qui feraient de l'optimisation fiscale ... et cela a marché plutot bien ...


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