Au Burkina Faso, les familles ne décolèrent pas. Le 15 juillet dernier, 11 personnes sont mortes dans une cellule de l'unité antidrogue de la police judiciaires. Sa directrice a été limogée. Des mesures qui ne suffisent pas à calmer les proches des victimes. Célia Caracena a pu contacter Urbain Yaméogo, directeur exécutif du Centre d'information et de formation en matière des droits de l'homme. Il pointe du doigt les conditions carcérales.