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Jeunes actifs: comprendre les principes de base de l’assurance-vie
Dernière mise à jour le : 12/02/2020

Shift Drive/Shutterstock / Shift Drive

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L'assurance-vie est généralement décrite comme « le placement préféré des Français ». Pourtant, de nombreux jeunes actifs tournent le dos à ce placement. Le manque de connaissance sur son fonctionnement et ses atouts peut expliquer ce désintéressement. Pour faire fructifier son épargne dans un cadre fiscalement attractif, l'assurance-vie reste pourtant incontournable. Encore faut-il connaître son fonctionnement.

Assurance-vie: un produit d'épargne avant tout

Un contrat d'assurance-vie est conclu entre un particulier (le souscripteur) et un intermédiaire (une banque ou une assurance). Le souscripteur d'un contrat d'assurance-vie doit désigner la (ou les) personne(s) qui héritera (hériteront) de son contrat à son décès. Il s'agit de «la clause bénéficiaire».

Une fois votre contrat ouvert, vous l'alimentez par des versements réalisés à votre guise. Les sommes placées sont investies sur des produits financiers, selon votre profil d'investisseur (âge, appétit pour le risque, objectif de gestion…). Ceux-ci sont de deux ordres:

- Les fonds en euros (principalement des obligations d'Etat). Il s'agit d'un placement garanti: vous êtes assuré de récupérer les montants investis.

- Les unités de compte (principalement des actions). Ce placement n'est pas garanti et il existe un risque de perte en capital. Globalement, la performance des unités de compte dépend de l'évolution des marchés financiers.

Assurance-vie: un placement ouvert à tous

Durant la phase d'épargne, vos versements (libres ou programmés) produisent des intérêts et des plus-values. Ceux-ci sont capitalisés: les produits engendrés sont réinvestis sur le contrat et peuvent produire, à leur tour, de nouveaux gains.

La gestion d'un contrat peut être libre: vous décidez tout seul de la manière dont vous investissez. Toutefois, elle peut également être pilotée: dans ce cas, la gestion de votre assurance-vie est déléguée par votre assureur à une société de gestion. C'est là une option intéressante si vous ne disposez pas encore des connaissances suffisantes pour gérer vous-même votre contrat.

Assurance-vie: vous pouvez récupérer vos fonds quand vous le souhaitez

Votre épargne placée sur un contrat d'assurance-vie est disponible à tout moment. Vous pouvez, en fonction de vos besoins, retirer tout ou partie de vos fonds. Il s'agit d'un «rachat». Un rachat peut être partiel: votre contrat continue d'exister et les sommes placées peuvent produire de nouveaux gains. Un rachat peut aussi être total: votre contrat est alors fermé.

La fiscalité des rachats est intéressante:

- La taxation sur les gains est déclenchée lors des retraits (sauf pour les prélèvements sociaux sur les fonds en euros prélevés «au fil de l'eau»).

- La taxation porte sur la seule fraction des gains calculée au prorata des sommes retirées.

- Vous pouvez optimiser le mode de taxation: vous avez maintenant le choix entre le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou l'Impôt sur le Revenu (IR).

- Pour les contrats ouverts il y a plus de huit ans, les gains inférieurs à 4.600 € pour une personne seule et 9.200 € pour un couple sont exonérés d'imposition. Cet abattement se renouvelle chaque année.

Assurance-vie: un outil de transmission

Si ce n'est pas là votre premier objectif, sachez que l'assurance-vie permet également de transmettre votre patrimoine dans un cadre fiscal attractif. Vous pouvez désigner dans la clause bénéficiaire votre conjoint, vos héritiers directs et même un proche (concubin, ami).

Sur le plan fiscal, les sommes transmises sont exonérées d'impôt en deçà de 152.500 € par bénéficiaire et taxées à 20 % au-delà pour les versements effectués avant les 70 ans de l'assuré (la taxation est portée à 31,25 % pour les contrats supérieurs à 700.000 €).

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