Voiture électrique : le coût de l'assurance auto pourrait exploser dès 2024

information fournie par Boursorama avec Newsgene 05/10/2023 à 17:22

Les assurances liées aux voitures électriques bénéficient actuellement de la Taxe spéciale sur les conventions d'assurance, qui doit disparaître fin 2023. (Photo d'illustration) (ANDREAS160578 / PIXABAY)

Les propriétaires de voitures électriques paient aujourd'hui leur cotisation d'assurance auto en moyenne 80 euros moins chers que ceux qui roulent avec une voiture à moteur thermique. Cet avantage pourrait disparaître en 2024 avec la suppression de la TSCA (Taxe spéciale sur les conventions d’assurance) et en raison du surcoût des réparations concernant les véhicules électriques.

Outre le sentiment de mieux faire respirer la planète, les conducteurs de voitures électriques ont un avantage en matière d'assurance : leur assurance auto leur coûte moins cher que pour les propriétaires de voitures thermiques. Mais avec la suppression de la Taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) et le coût des réparations, cet avantage pourrait disparaître, rapporte BFMTV .

Des assurances moins coûteuses dans tous les cas

Selon la dernière étude du comparateur Assurland, le coût moyen d'une assurance auto pour un véhicule électrique est moins cher en 2023 que pour une voiture classique. La prime d'assurance d'un modèle électrique est de 563 euros en moyenne, contre 645 euros pour les modèles thermiques, soit une différence de 82 euros.

Tout cela pourrait changer avec la suppression de la TSCA. Ce cadeau fiscal, qui permet une économie de 25 % sur l'assurance au tiers et 15 % pour l'option tous risques, doit disparaître au 1er janvier 2024. Un amendement au projet de loi de finances 2024 pourrait le prolonger mais rien n'a encore été acté.

Le problème de la batterie

Un autre facteur pourrait faire augmenter la prime d'assurance auto : le coût des réparations, plus élevé pour les modèles électriques. Ces véhicules doivent en effet passer entre les mains de carrossiers spécialisés, « plus chers en main-d'œuvre » selon l'étude d'Assurland.

La batterie, qui représente jusqu'à 50 % du prix du véhicule, pose également problème, note BFMTV . Son remplacement est loin d'être rentable, raison pour laquelle les cotisations d'assurance associées aux modèles Tesla grimpent actuellement en flèche. La question de la réparabilité des batteries de voitures électriques sera d'ailleurs au cœur du calcul du bonus écologique dès 2024.