Vacances : en septembre, le prix des locations chute de 36 % à la mer et de 21 % à la montagne information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/07/2020 à 15:26
Louer un bien saisonnier en septembre plutôt qu'en août peut s'avérer très avantageux. Tous logements confondus (appartement, maison ou villa), les prix chutent en moyenne de 36 % à la mer et de 21 % à la montagne, selon une étude d'Amivac. La différence entre les deux mois est plus marquée dans certains départements.
Ce n'est pas un secret : pour bénéficier de prix intéressants sur les locations saisonnières, mieux vaut partir en septembre qu'en août. Retarder ses vacances peut faire gagner 40 % sur le prix de la location dans certains départements, selon une étude d'Amivac relayée par Capital . La plateforme de location touristique du groupe SeLoger a analysé 12 000 biens proposés en août et 16 000 en septembre pour les besoins de son enquête.
Une baisse moyenne de 36 % en bord de mer
Tous logements confondus (appartement, maison ou villa), les réservations au bord de la mer coûtent en moyenne 36 % moins cher en septembre. La baisse est de 21% à la montagne.
Dans le détail, un appartement à la mer revient à 775 euros la semaine en août et 517 euros en septembre, soit une baisse de 33 %. Pour une villa, le prix moyen passe de 1 703 à 1 018 euros, soit une diminution de 31 %. Pour une villa à la montagne, la différence atteint 40 % alors qu'elle est de 19 % pour une maison et 20 % pour un appartement.
Pas de baisse de prix en raison de la crise
L'écart entre les deux mois est très différent d'un département à l'autre. Dans le Finistère, les prix dégringolent de 45 % en septembre et même de 47 % dans les Landes. La tendance est beaucoup moins marquée dans les Alpes-Maritimes (-22 %) ou dans le Calvados (-21 %).
Par ailleurs, « sur 1 656 propriétaires de locations touristiques interrogés, 90 % déclarent être prêts à accorder des reports de séjours de vacanciers, voire à rembourser les frais engagés au vu des circonstances un peu particulières de cet été » , précise Capital . Mais attention, inutile d'espérer négocier. En effet, 83 % des loueurs ont affirmé à Amivac qu’ils ne baisseront pas leurs tarifs.