Taxation des plus-values sur les résidences principales : Julien Denormandie dit non

information fournie par Boursorama avec Newsgene 13/03/2019 à 14:37

Taxation des plus-values sur les résidences principales : Julien Denormandie dit non

Pour la seconde fois depuis le début de l'année, le ministre de la Ville et du Logement s'est dit opposé à l'idée de taxer les plus-values immobilières sur les résidences principales, actuellement exonérées. Emmanuel Macron, lui, avait estimé qu'il s'agissait d'une « bonne mesure ».

Mardi 12 mars, le ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie a réaffirmé son opposition à la taxation des plus-values sur les résidences principales. Dans un entretien à La Tribune, le ministre s'est prononcé une fois de plus contre l'idée de cette réforme soutenue par le président de la République.

Un dispositif susceptible de faire augmenter les prix

« Je suis opposé à la taxation de la plus-value de la résidence principale car toute mesure qui vise à augmenter la fiscalité des logements ne va pas dans le sens d'une diminution de leur coût » , a fait valoir Julien Denormandie.

Le ministre estime qu'une telle mesure ne ferait que « renchérir les prix des logements » , avec un impact négatif sur l'ensemble de la chaîne de production. Julien Denormandie avait déjà exprimé son opposition au projet dans une interview à BFMTV , le 12 février dernier.

Emmanuel Macron évoque une « bonne mesure »

Depuis plusieurs mois, l'exécutif se divise sur la question de la taxation des plus-values sur les résidences principales. Jusqu'ici, seuls les biens locatifs et les résidences secondaires sont soumis à cet impôt.

En janvier dernier, lors du grand débat national, Emmanuel Macron avait approuvé la proposition d'un maire de taxer les plus-values lors de la revente d'une résidence principale. Le président de la République avait déclaré qu'il s'agissait d'une « bonne mesure » , en totale opposition donc avec son ministre du Logement.

Depuis cette sortie, le président n'a plus abordé le sujet. Contactée par BFMTV , l'Association des maires de France (AMF) avait assuré n'avoir jamais eu vent d'une telle mesure.