Placements : comment s’y retrouver dans la jungle des fonds éthiques
information fournie par Le Revenu 03/05/2020 à 18:17

Les assurances vie devront proposer des fonds ISR à leurs clients. (© Amazonia)

Bonne nouvelle pour la planète Terre et ses habitants, l’offre de fonds responsables s’accroît. En 2022, les contrats d'assurance vie devront proposer à leurs épargnants au moins un fonds ISR, un fonds Greefin et un fonds solidaire. Voici quelques repères pour faire les bons choix d'investissement.

Ils s’étiquettent «investissement socialement responsable» ou ISR, ESG, éthique, vert, à impact, conformes aux ODD…

Certains de ces fonds privilégient les thématiques sociales comme l’éducation, d’autres l’environnement. Certains excluent de nombreux secteurs (énergies fossiles, le nucléaire, jeux d’argent, pétrole, tabac, armement…), d’autres pas.

Fin décembre 2019, l’indicateur Novethic, filiale d’analyse de la Caisse des Dépôts recensait 704 fonds durables gérant 278 milliards d’euros, un montant en hausse de 28% durant l’année écoulée. De plus en plus de fonds sont labellisés ISR.

Un changement de paradigme total

Au lieu de considérer les démarches ESG comme une source de coûts, de plus en plus de gérants les voient comme un moteur de performance. Pour les uns, elles limitent les risques ; pour d’autres, elles sont des relais de croissance.

Mais cette éclosion peut faire craindre du «greenwashing». «Il y a un tel flou qu’on peut mettre sous une même étiquette des choses qui n’ont rien à voir», prévient Robert Ophèle, président de l’Autorité des marchés financiers à l’occasion de ses vœux à la presse le 8 janvier 2020.

Les pouvoirs publics français ont créé deux labels (ISR et Greenfin) à l’occasion de la COP 21 qui s'est tenue à Paris en 2015. L’association Finansol labellise quant à elle les produits