Lot-et-Garonne : les retraités retrouvent leur maison secondaire squattée en une nuit information fournie par Boursorama avec Newsgene 12/02/2021 à 15:15
Un couple de retraités qui venait de récupérer sa maison secondaire d'Agen, dans le Lot-et-Garonne, après le départ d'un locataire a été victime de squatteurs. Des personnes se sont introduites en début de semaine dans la maison de deux étages pour occuper tout le rez-de-chaussée. Les propriétaires ne savent pas comment s'en débarrasser.
Des squatteurs ont fracturé la porte de la maison secondaire d'un couple située à Agen, probablement dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 février. De quoi mettre les propriétaires dans l'embarras. Car les retraités, installés à Bruch, avaient déjà eu beaucoup de difficultés pour récupérer leur bien « loué à une personne qui s’est volatilisée (bien que les loyers étaient honorés) » rapporte Le Petit Bleu d'Agen .
Lundi 8 février, ils se sont déplacés avec un huissier pour effectuer un état des lieux après le départ du précédent locataire. Car l'homme, âgé de 86 ans, et son épouse, 75 ans, comptent bien vendre cette maison dont les charges sont devenues trop élevées pour eux. Mais le lendemain, ils ont constaté que la porte était ouverte et qu'elle avait été fracturée en brisant la vitre.
Tout le rez-de-chaussée est occupé
Une fois à l'intérieur du logement, ils ont réalisé que tout le rez-de-chaussée de la maison était occupé. Les retraités ont retrouvé des matelas, des sacs de couchage et de la vaisselle cassée sur le sol. Les deux étages n'ont pas été investis par les squatteurs qui n'ont mis que quelques heures à s'installer, probablement dans la nuit de lundi à mardi.
Après une rapide inspection, le couple a quitté les lieux pour aller porter plainte à l’hôtel de police. L’eau et l’électricité ont été coupées mais le couple a envisagé de poser une porte blindée pour se prémunir des intrusions. Toutefois, les choses ne sont pas si simples, d'autant que les retraités ne veulent plus se rendre seuls dans leur maison, craignant d'être agressés. Difficile donc, pour le moment, de savoir la situation va évoluer.