Immobilier : pour acheter à Paris, mieux vaut s'éloigner du centre
information fournie par Le Revenu 09/05/2020 à 07:15

Les quartiers populaires suscitent de plus en plus d'intérêt. (© DR)

Touristique et internationale, Paris est unique au monde. Avant la crise, les prix continuaient à grimper, notamment dans les quartiers populaires qui rattrapent leur retard. Tour d'horizon du marché de l'immobilier parisien.

Le marché immobilier parisien se distingue encore par des prix qui ne cessent de progresser. En revanche, le volume de ventes a diminué de 3% en début d’année. Cela révèle la grande tension qui régnait avant la crise dans tous les arrondissements.

À Paris, comme à Lyon, Toulouse ou Bordeaux, les prix sont tels dans le centre que la demande se déplace vers les arrondissements populaires.

Dans le centre, comptez plus de 12.000 euros/m2

Les arrondissements historiques du centre de Paris, rive droite ou rive gauche, restent les plus chers. Il faut compter plus de 12.000 euros le mètre carré en moyenne et les prix ne connaissent pas de limite.

«Un appartement de 170 m2 de sept pièces dans le quartier du Palais-Royal a été vendu 35.880 euros le mètre carré ont annoncé les Notaires du Grand Paris. Tandis qu’un studio de 23 m2 dans le quartier du Marché-des-enfants-rouges a été acheté 283.000 euros.

Entre ces arrondissements et ceux plus populaires, la différence de prix s’amenuise au fil des années.

Par exemple, entre la Monnaie, où le prix moyen est de 15.870 euros, et celui du pont de Flandre, le rapport n'est plus que de 2,2, d’après les Notaires du Grand Paris, contre 4,5 il y a vingt ans. Dans ces quartiers, la demande cible plutôt les petites et moyennes surfaces.

Une clientèle exigeante

«Les très