Immobilier: comment le Covid-19 a bouleversé le marché de la colocation
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/08/2021 à 16:10

Les loyers des colocations ont augmenté en un an. (Schluesseldienst / Pixabay)

Une étude sur la colocation vient d’être publiée, le 24 août dernier, par LocService. Elle révèle l’impact de la crise du Covid-19 sur les demandes, mais fait également un état des lieux du marché.

LocService vient de publier, le 24 août dernier, une étude qui s’intéresse au marché de la colocation. Et ce dernier bouge. Il se serait « nettement contracté » selon le fondateur de LocService, Richard Horbette. La pandémie de Covid-19 aurait notamment eu un impact, rapporte Les Échos . « Il était difficile de se projeter avec des inconnus et la contrainte des gestes barrières », explique ce dernier.

Des loyers en augmentation

À l’approche de la rentrée mais également avec un avenir sanitaire et économique plus clair, la demande repartirait à la hausse. Et si les logements individuels sont très prisés, la colocation, elle, offre d’autres avantages, comme le prix des loyers.

L’étude de LocService s’est basée sur un échantillon de 6 755 demandes et 6 893 offres de colocations déposées sur le site en 12 mois. Elle révèle notamment que les loyers ont augmenté de 3,5% en un an, pour un coût moyen de 442 € par mois, charges comprises. Le loyer d’une colocation s’élève à 392 € en province, 542 € en Île-de-France et atteint 715 € à Paris. En moyenne, les candidats disposent d’un budget de 686 € mensuels.

À la recherche de logements plus grands

Le marché se retrouve même tendu dans certaines villes. À La Rochelle par exemple, pas moins de huit candidats se disputeraient une offre. Pour Lyon, Lille et Paris, ce chiffre atteint cinq demandes pour une offre. Il est bien plus facile de trouver une chambre dans d’autres villes, comme Saint-Étienne, qui détient la palme avec 4 offres pour un candidat. Suivent Nice, Limoges ou encore Amiens.

Le profil des candidats à la colocation a également un peu changé. En 2020 ils étaient 55 % d'étudiants, et 41 % d'actifs, contre 58 % d’étudiants et 36 % d’actifs en 2021. Le Covid et les confinements ont eu un autre impact, puisque les candidats à la colocation cherchent désormais des logements plus grands. Un critère qui n’était pas pris en compte auparavant.