Hérault : un homme loue sa maison tous les week-ends à des fêtards, les voisins excédés information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/01/2022 à 15:20
Chaque week-end depuis bientôt un an, le propriétaire d'un logement situé dans un lotissement au Crès (Hérault) loue sa maison à des fêtards. Excédés par les nuisances engendrées, les autres résidents sont à bout. Les recours engagés n'ayant rien donné, une habitante a décidé d'écrire au président de la République.
Pour les habitants de ce lotissement au Crès (Hérault), la vie paisible n'est plus qu'un lointain souvenir. Depuis avril 2021, un des habitants loue chaque week-end sa maison sur la plateforme Abritel à des groupes de fêtards. Bruits, stationnements gênants, débordements… les riverains n'en peuvent plus, rapporte France Bleu Hérault .
Six convives maximum
« Au début, il y avait peu de monde dans cette maison , explique une habitante du lotissement à la radio locale. Nous avons eu 150 à 200 fêtards en juin dernier et depuis c'est parfois 70 étudiants. » Les résidents expliquent vivre un enfer chaque week-end et craignent désormais pour la sécurité de leurs enfants.
L'annonce de location du logement précise pourtant que l'organisation d'événements y est interdite et que le nombre de convives doit se limiter à six personnes. Le propriétaire se défend en expliquant qu'il ne peut pas savoir si d'autres personnes vont s'inviter dans la location. Son annonce précise cependant l'existence d'une discothèque privée, d'une sono et d'éclairages de fête.
Emmanuel Macron averti
Chaque week-end, les gendarmes sont donc appelés sur place. Mais bien souvent, seuls les stationnements gênants sont verbalisés. Sollicitée toutes les semaines, la mairie a également déjà convoqué le propriétaire au cours de l'année 2021 et pris un arrêté à portée individuelle contre lui.
Le procureur de la République a également été alerté de la situation. Mais rien n'y fait. Excédée, une habitante du quartier a donc décidé d'écrire directement au président de la République, précise France Bleu Hérault . À sa grande surprise, le cabinet d'Emmanuel Macron lui a répondu en l'informant que la préfecture de l'Hérault avait été saisie du dossier.