Escroquerie : une salariée soupçonnée d'avoir détourné plus de 500 000 € à son employeur
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/11/2020 à 15:00

La suspecte a été placée en garde à vue avec son compagnon. (Mabel Amber / Pixabay)

Le dirigeant d'une société spécialisée dans la logistique a porté plainte pour « abus de confiance » et « escroquerie ». Entre juin et octobre dernier, 500 000 euros ont été détournés des comptes de l'entreprise. Une salariée est soupçonnée d'avoir transféré la somme sur le compte de son compagnon. Le couple a été interpellés jeudi 19 novembre.

Un couple vivant dans le Nord a été arrêté à son domicile et placé en garde à vue jeudi 19 novembre dans le cadre d'une enquête pour « abus de confiance » et « escroquerie ». Ces investigations avaient été diligentées après une plainte du dirigeant de la société où travaille la suspecte. Elle et son compagnon sont soupçonnés d'avoir détourné plus de 500 000 euros des caisses de l'entreprise, rapporte 20 Minutes , mardi 24 novembre.

L'argent se trouvait initialement sur trois comptes différents appartenant à la société. Il aurait été versé sur celui du petit ami de l'employée. En tout, sept virements auraient été effectués entre le 10 juin et le 20 octobre dernier. Après avoir remarqué ces mouvements financiers suspects, l'établissement bancaire hébergeant les avoirs de l'entreprise a averti le dirigeant.

Le domicile perquisitionné

L'escroquerie a alors été mise au jour. Une perquisition a finalement été menée dans le logement occupé par la salariée et son compagnon. Les enquêteurs y ont découvert puis saisi une importante quantité d'argent liquide et plusieurs appareils multimédias. Le couple avait également fait l'acquisition d'une Citroën DS7 Crossback coûtant plus de 40 000 euros et payée comptant. Leur commande a pu être annulée.

La justice a par ailleurs fait bloquer le compte sur lequel les avoirs détournés avaient été transférés. L'enquête a aussi permis de découvrir que l'employée s'était rendue au début du mois de novembre dans les locaux de son entreprise alors qu'elle se trouvait en arrêt maladie. Elle aurait alors subtilisé des relevés de banque et des ordres de virements, prétextant avoir besoin de documents pour travailler depuis chez elle.