Crédit immobilier : l’apport moyen a augmenté de 25% sur un an

information fournie par Boursorama avec Newsgene 19/10/2022 à 13:24

L'apport moyen est passé de 48 000 euros en 2021 à 60 000 euros cette année, soit une augmentation de 25% en un an à l’échelle nationale. (moerschy / Pixabay)

L'apport personnel moyen lors de la demande d'un prêt immobilier a augmenté de 25% en un an. Il est de plus en plus important mais représente aussi une part plus importante de l'argent demandé.

Pour obtenir un prêt immobilier, les particuliers doivent répondre à des critères qui deviennent de plus en plus exigeants. Selon le courtier Cafpi, c'est notamment le cas de l'apport personnel. Il est, en moyenne, passé de 48 000 euros en 2021 à 60 000 euros cette année, soit une augmentation de 25% en un an à l'échelle nationale.

150 000 d'apport moyen à Paris

Plusieurs facteurs peuvent l'expliquer : la hausse des prix de l'immobilier, mais aussi le poids de l'apport, rapporte BFMTV . Celui-ci est passé de 16 % à 18 % cette année.

Une prise de précaution de la part des banques, particulièrement visible à Paris. Dans la capitale, l'apport personnel moyen est proche des 150 000 euros, soit plus de 27% du montant emprunté en moyenne.

Des disparités selon les régions

Dans le secteur nommé sud-est Méditerranée par la Cafpi, l'apport est d'environ 80 000 euros en moyenne, soit une hausse de 25 000 euros en un an. Dans certains territoires, les banques se montrent un peu moins exigeantes. La région Hauts-de-France est celle où l'apport personnel est le moins lourd lors d'un projet immobilier : 33 000 euros en moyenne, soit environ 13 % du montant emprunté. En région Occitanie, il a même légèrement baissé : près de 50 000 euros par crédit, en moyenne.

Mais les banques prennent des précautions plus importantes désormais. Toute l'épargne ne doit pas être utilisée pour constituer un apport. Les banques demandent une épargne de précaution, soit de quoi faire face à des dépenses imprévues, une fois le prêt obtenu. De l'argent qui peut servir pour effectuer des travaux de rénovation mais aussi faire face à la hausse des prix de l'énergie, comme le carburant par exemple.