Auto : comment se passe le nouveau contrôle technique ? information fournie par Boursorama avec LabSense 07/06/2018 à 14:14
Obligatoire tous les deux ans depuis 1992 pour tous les véhicules légers de plus de quatre ans, le contrôle technique se durcit à partir du 20 mai prochain. Points de contrôle et de défaillances supplémentaires, autorisation de rouler plus stricte, obligation de réparations dans des délais plus courts. Avec à la clé un travail plus important pour les garagistes et donc une hausse des tarifs.
Quand et où passer son contrôle technique ?
Tous les véhicules particuliers de plus de 4 ans dont le PTAC (poids total en charge) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes doivent subir un contrôle technique périodique dans un organisme agréé par l'Etat. Ce contrôle doit avoir lieu dans les 6 mois précédant le 4ème anniversaire de la 1ère mise en circulation du véhicule, puis tous les deux ans. Pour les véhicules de collection de plus de 30 ans d'âge, la périodicité est de 5 ans. Vous devez vous rendre dans ce centre agréé, à votre propre initiative et présenter votre certificat d'immatriculation (carte grise). Dix fonctions principales sont contrôlées : identification du véhicule (vérification des papiers) freinage direction visibilité éclairage, signalisation liaison au sol structure, carroserie équipements organes mécaniques pollution, niveau sonore.
Défaillances mineurs ou critiques : quels sont les nouveaux points de contrôle ?
En vue d'uniformiser les normes au niveau européen, le contrôle technique évolue. A partir du 20 mai, 10 points de contrôle supplémentaires vont être adjoints aux 124 déjà existants. 200 défaillances seront également ajoutées, en portant le total à 696 contre 453 auparavant. Les défaillances dites mineures seront moins nombreuses (139 contre 230 auparavant), les défaillances majeures, qui obligent à une réparation dans les deux mois avec contre-visite, seront, elles, en augmentation (340 contre 177 auparavant). Parmi ces nouveaux points de défaillance majeure, citons l'usure des disques et des plaquettes de frein, des balais d'essuie-glace ou encore un liquide lave-glace à sec ! Nouveauté, une troisième catégorie de défaillance, dite critique, est instituée. 127 points de contrôle seront concernés. Si un seul de ces points est relevé sur votre véhicule, cela entraînera son immobilisation si vous ne réparez pas dans les 24H. Ces défaillances critiques peuvent être une corossion du châssis, une fuite du liquide de frein, un feu stop défectueux, des pneus lisses ou encore une félure sur le pare-brise.
Trucs et astuces
Avec l'augmentation de ces points de contrôle, le contrôle technique sera plus long et donc plus coûteux. Une augmentation de l'ordre de 20% (passant de 66€ à 80€ en moyenne) est estimée. Les contre-visites risquent d'être également plus fréquentes et payantes (entre 10 et 20€) et alourdiront encore la note. Si votre contrôle technique n'est pas à jour ou si vous n'avez pas effectué les réparations dans les délais, l'amende reste de 135€, ou 90€ si vous payez immédiatement.