Assurance auto et habitation : une forte hausse est à prévoir en 2023 après une année 2022 modérée
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/09/2021 à 18:13

Le prix en hausse des réparations automobiles et la multiplication des catastrophes naturelles explique l'augmentation à prévoir. (illustration) (Pixabay / geralt)

Si le prix des assurances automobile et habitation ne devrait pas trop augmenter en 2022, les tarifs risquent de faire un bon significatif en 2023. Les assureurs risquent en effet de répercuter la hausse globale du coût des réparations automobiles ainsi que les indemnités versées à la suite de la multiplication des épisodes de sécheresse.

Selon une récente étude du cabinet de conseil Facts & Figures, une hausse modérée des contrats d'assurance automobile et habitation aura lieu en 2022. Les Français vont bénéficier l'an prochain des effets positifs des périodes de confinement, qui ont provoqué une baisse des sinistres sur la route ainsi qu'une diminution des cambriolages, rapporte Capital .

Une hausse toute relative en 2022

En effet, les déplacements ont été moins nombreux en 2020 en raison des restrictions sanitaires et la présence des Français chez eux grâce au télétravail a réduit les risques de vol. Pour 2022, la hausse devrait ainsi être comprise entre 0,5 et 1 % pour les contrats d'assurance automobile et de 1 à 1,5 % pour les contrats d'assurance habitation.

En revanche, après cette période d'accalmie, les Français risquent d'être confrontés à une hausse beaucoup plus significative. En effet, les assureurs vont certainement devoir répercuter en 2023 les coûts de plus en plus élevés auxquels ils sont confrontés. C'est particulièrement le cas pour l'assurance auto en raison du coût des réparations automobiles.

Réparations de plus en plus chères et sécheresses à répétition

Les voitures électriques et les SUV récents sont en effet plus coûteux à faire réparer. Les pièces détachées sont aussi plus onéreuses. Face à ce phénomène, l'étude du cabinet de conseil Facts & Figures estime que la hausse devrait être comprise entre 2 % et 3 % à partir de 2023 « afin d'absorber une partie de la dérive des coûts de la réparation automobile » .

Du côté des contrats d'assurance habitation, c'est la multiplication des épisodes de sécheresse qui risque d'entraîner une hausse. Les catastrophes naturelles ont coûté 2,4 fois plus cher entre 2016 et 2020 qu'entre 2011 et 2015. « Une accélération de la dynamique de hausse des tarifs en habitation est hautement probable à l'échéance 2023 » , prévient ainsi le cabinet de conseil dans son étude.