390 000 euros en liquide retrouvés chez un homme condamné par la suite pour blanchiment information fournie par Boursorama avec Newsgene 04/04/2023 à 10:00
Un sexagénaire a été condamné pour blanchiment aggravé par le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) mardi 28 mars 2023. Une somme de 390 000 euros en liquide avait été retrouvée à son domicile. L'argent, dont l'origine n'a pu être déterminée, a été confisqué par les autorités.
390 000 euros. C'est la somme qui a été retrouvée en liquide au domicile d'un sexagénaire de Compiègne (Oise). Jugé pour blanchiment aggravé, le prévenu a été condamné à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) mardi 28 mars 2023, rapporte Courrier Picard . La provenance de l'argent n'ayant pu être établie, le butin a été présumé provenir d'un délit. La somme va être versée au Trésor public.
L'argent, dont l'origine n'a pu être vérifiée par les autorités, a été confisqué. Plusieurs dépôts effectués sur des comptes du sexagénaire ont subi le même sort. À la barre, l'homme a tenté d'expliquer que ces sommes provenaient de ses parents, une infirmière scolaire et un chef d'entreprise, qui lui auraient fait don d'environ 90 000 euros et lui auraient demandé de garder les 300 000 euros restants « par peur des cambriolages » . Sa version n'a néanmoins pas convaincu le tribunal.
Trahi par de petits achats
Et pour cause : le sexagénaire n'a jamais pris la peine de déclarer ces sommes à l'administration fiscale, pas même lorsqu'il les a reconditionnées en 2020 dans une mallette et des caissettes métalliques. De nombreux mouvements bancaires avaient ensuite été réalisés entre 2021 et 2022. « J'ai cherché à me défaire de tout ça, à m'en débarrasser » , a reconnu le prévenu à la barre.
Visiblement pris de panique, il avait alors décidé d'écouler les billets à la caisse automatique du Monoprix de Compiègne. Intrigué par ces achats de compotes et de parmesan réalisés avec des billets de 100 euros, le gérant du magasin avait prévenu la police. Une enquête a été ouverte et la perquisition a fait le reste. Le prévenu a dix jours pour interjeter appel de sa condamnation.