Un litige lors de vos vacances ? Le médiateur du tourisme peut vous aider à récupérer votre argent
information fournie par Boursorama avec Newsgene 21/06/2024 à 13:12

Le médiateur du tourisme peut vous aider à régler un litige avec un professionnel du secteur. (illustration) (JoshuaWoroniecki / Pixabay)

Créé en 2012, le médiateur du tourisme est en contact avec 100 000 professionnels du secteur. Il peut vous aider en cas de litige, en intervenant auprès du prestataire.

Lors de la réservation d'un avion ou d'un hébergement pour les vacances, personne n'est à l'abri d'une déconvenue. Surbooking, retard, annulation : le médiateur du tourisme peut vous aider en cas de litige rapporte RMC Conso . Il s'agit d'un dispositif gratuit qui existe depuis 2012. L'organisme a enregistré 17 913 demandes de médiation en 2023, selon son rapport annuel publié ce mardi 18 juin. C'est un peu moins qu'en 2022 (18 335).

40 % des demandes de médiation concernent des litiges en rapport avec le transport aérien. Le médiateur peut entrer en contact avec les professionnels du tourisme comme les compagnies aériennes, les tour-opérateurs, les agences de voyages, les hôtels ou encore les parcs d'attractions. Son champ d'action est limité car il faut que le prestataire ait adhéré à la médiation tourisme et voyage. La SNCF et la RATP n'ont pas adhéré et ont ainsi leur propre service de médiation. Vous pouvez consulter la liste des adhérents sur le site du médiateur .

Deux mois après l'absence de réponse

Vous ne pouvez saisir le médiateur du tourisme que si vous avez déjà engagé une démarche auprès du professionnel en cause. Vous devez respecter un délai de deux mois sans réponse avant de demander une médiation. La démarche, qui doit être lancée dans l'année qui suit le litige, s'effectue en ligne . Le demandeur peut joindre des documents justificatifs.

Si votre dossier est recevable, le médiateur va contacter le professionnel mis en cause et ensuite proposer un règlement à l'amiable. Les deux parties sont libres d'accepter ou de refuser cette décision. Dans le cas d'un refus, une action en justice peut s'avérer nécessaire.