Wall Street : se repli a contrecoeur, le pétrole perd 3% information fournie par Cercle Finance 05/05/2025 à 23:58
(CercleFinance.com) - Wall Street avait fini d'effacer vendredi les dernières pertes résiduelles consécutives aux annonces du 'Liberation Day', le 2 avril dernier.
Le Nasdaq a même retrouvé ses niveaux du 25 mars, le 'S&P' a validé une série de 9 hausses consécutives, ce qui reste unique dans l'histoire : une seule occurrence à ce jour, elle remonte à novembre 2004, mais le 'S&P' était encore très bas (historiquement) après le krach des 'dot.com'... et n'était pas suracheté comme début avril.
Si une consolidation vient de s'amorcer, c'est à contrecoeur car l'indice Dow Jones a évolué dans le vert une bonne partie de la séance avant de reculer sur le finish de 0,25% (à 41.220 points).
Le S&P500 a cédé 0,64% à 5.650Pts et Nasdaq Composite -0,75% (à 17.845Pts), ce qui reste bien modeste en regard des +20,5% gagnés depuis le 7 avril.
Beaucoup expliquaient ce rallye par le fait que Donald Trump est 'revenu à la raison' et que des accords douaniers vont venir apaiser les incertitudes post '2 avril'.
Mais Donald Trump a dévoilé durant le week-end de nouvelles surtaxes de 100% sur les films produits hors des États-Unis : les investisseurs retiennent qu'aucune décision définitive n'était prise à ce sujet... encore un 'effet d'annonce' ?
L'euphorie des acheteurs réside également dans l'espoir d'une inflexion du discours et donc de l'orientation de la politique monétaire de la Réserve fédérale, attendue mercredi soir.
Les marchés de taux ne partagent pas à 100% cet optimisme et enchainent une seconde séance de consolidation : +3Pts sur les T-Bonds à '10 ans' à 4,35%, +4,5Pts sur le '30 ans' à 4,84%.
Les marchés d'actions US ont historiquement tendance à progresser en amont des annonces de la Fed... mais cette fois, c'est de l'emballement et le contexte économique et commercial réel (les droits de douane prohibitifs envers la Chine sont toujours là, après 1 mois) est largement ignoré depuis 15 jours.
Les données publiées mercredi dernier, montraient une contraction surprise du PIB des Etats-Unis au premier trimestre ont conforté l'espoir d'un geste de la Fed, mais le solide rapport sur l'emploi de vendredi dernier (40% de créations de poste de plus que prévu) est venu le balayer.
Et ce lundi, le PMI 'global' ressort plus faible que prévu, à 50,6 contre 51,2 en 1ère estimation, en net repli par rapport à mars (53,5) et à son pire niveau depuis septembre 2023.
Dans ce contexte, le président de la Fed, Jerome Powell, va devoir joué serré pour ne pas décevoir les attentes -très élevées de Wall Street- d'autant que le président américain n'a pas caché son mécontentement face à sa volonté de ne pas baisser les taux trop rapidement (Trump a déclaré : 'Jerome Powell s'obstine à ne pas baisser les taux car il ne m'aime pas !').
Selon toute vraisemblance, la Fed devrait rester en position d'attente, sans trop altérer son discours, mais pourrait ouvrir la voie à une éventuelle réduction des taux le mois prochain, même si cette hypothèse ne constitue plus le scénario central des marchés, qui privilégient plutôt celui d'une baisse de taux en juillet.
Autre signe précurseur d'un ralentissement, le 'WTI' chute de -2,7% vers 56,6$ à New York après que l'OPEP+ a décidé d'augmenter la production d'or noir d'ici décembre.
L'or quant à lui, s'impose comme la vedette du jour avec un gain de 3,3%, vers 3.340$ l'once... ce qui est assez contre-intuitif vu la confiance en acier trempé affiché par les indices boursiers.
Le Nasdaq a même retrouvé ses niveaux du 25 mars, le 'S&P' a validé une série de 9 hausses consécutives, ce qui reste unique dans l'histoire : une seule occurrence à ce jour, elle remonte à novembre 2004, mais le 'S&P' était encore très bas (historiquement) après le krach des 'dot.com'... et n'était pas suracheté comme début avril.
Si une consolidation vient de s'amorcer, c'est à contrecoeur car l'indice Dow Jones a évolué dans le vert une bonne partie de la séance avant de reculer sur le finish de 0,25% (à 41.220 points).
Le S&P500 a cédé 0,64% à 5.650Pts et Nasdaq Composite -0,75% (à 17.845Pts), ce qui reste bien modeste en regard des +20,5% gagnés depuis le 7 avril.
Beaucoup expliquaient ce rallye par le fait que Donald Trump est 'revenu à la raison' et que des accords douaniers vont venir apaiser les incertitudes post '2 avril'.
Mais Donald Trump a dévoilé durant le week-end de nouvelles surtaxes de 100% sur les films produits hors des États-Unis : les investisseurs retiennent qu'aucune décision définitive n'était prise à ce sujet... encore un 'effet d'annonce' ?
L'euphorie des acheteurs réside également dans l'espoir d'une inflexion du discours et donc de l'orientation de la politique monétaire de la Réserve fédérale, attendue mercredi soir.
Les marchés de taux ne partagent pas à 100% cet optimisme et enchainent une seconde séance de consolidation : +3Pts sur les T-Bonds à '10 ans' à 4,35%, +4,5Pts sur le '30 ans' à 4,84%.
Les marchés d'actions US ont historiquement tendance à progresser en amont des annonces de la Fed... mais cette fois, c'est de l'emballement et le contexte économique et commercial réel (les droits de douane prohibitifs envers la Chine sont toujours là, après 1 mois) est largement ignoré depuis 15 jours.
Les données publiées mercredi dernier, montraient une contraction surprise du PIB des Etats-Unis au premier trimestre ont conforté l'espoir d'un geste de la Fed, mais le solide rapport sur l'emploi de vendredi dernier (40% de créations de poste de plus que prévu) est venu le balayer.
Et ce lundi, le PMI 'global' ressort plus faible que prévu, à 50,6 contre 51,2 en 1ère estimation, en net repli par rapport à mars (53,5) et à son pire niveau depuis septembre 2023.
Dans ce contexte, le président de la Fed, Jerome Powell, va devoir joué serré pour ne pas décevoir les attentes -très élevées de Wall Street- d'autant que le président américain n'a pas caché son mécontentement face à sa volonté de ne pas baisser les taux trop rapidement (Trump a déclaré : 'Jerome Powell s'obstine à ne pas baisser les taux car il ne m'aime pas !').
Selon toute vraisemblance, la Fed devrait rester en position d'attente, sans trop altérer son discours, mais pourrait ouvrir la voie à une éventuelle réduction des taux le mois prochain, même si cette hypothèse ne constitue plus le scénario central des marchés, qui privilégient plutôt celui d'une baisse de taux en juillet.
Autre signe précurseur d'un ralentissement, le 'WTI' chute de -2,7% vers 56,6$ à New York après que l'OPEP+ a décidé d'augmenter la production d'or noir d'ici décembre.
L'or quant à lui, s'impose comme la vedette du jour avec un gain de 3,3%, vers 3.340$ l'once... ce qui est assez contre-intuitif vu la confiance en acier trempé affiché par les indices boursiers.