Wall Street: replis contenus, semaine négative, taux indécis information fournie par Cercle Finance 26/05/2025 à 07:30
(CercleFinance.com) - La semaine se termine dans le rouge et les indices américains enchainent ce vendredi une quatrième séance de baisse consécutive... mais si le Nasdaq perd -1% ce soir et -2,5% sur la semaine, il ne faut pas oublier qu'il avait gagné 7% la précédente, et 30% depuis le 7 avril (record absolu de hausse en cinq semaines).
Par ailleurs, les places européennes ayant chuté de -1,8% ce vendredi, on peut parler d'une certaine résilience de Wall Street, avec les -0,6% du Dow Jones et les -0,67% du S&P500.
Quelques titres ont cependant très mal fini la séance, comme Workday (-12,5%), Ross-Stores (-9,9%) ainsi que 'Strategy Inc' (-7,5%) alors que le bitcoin corrigeait de -3% vers 108.000$.
Si la foudre s'est abattue à 13H41 sur les places européennes suite à la publication d'un communiqué de Donald Trump, pour une fois, cela épargne les entreprises américaines... à une exception près : Apple (Il veut appliquer 25% de 'tarifs' sur les iPhones produits hors des Etats-Unis) qui a perdu -3% ce soir.
En ce qui concerne l'Europe, Donald Trump menace d'imposer des tarifs douaniers de 50% sur tous les biens importés de l'UE à compter du 1er juin.
Bien sûr, il ne faut pas prendre cette menace au pied de la lettre (avec 50% de 'tarifs', le commerce transatlantique s'arrêterait net et ce serait un scénario de type 1929), mais la Maison Blanche fait savoir qu'elle s'impatiente et confirme qu'elle a bien nos excédents commerciaux dans le collimateur, et que la volonté de rééquilibrage affirmée le 2 avril reste intacte.
Donald Trump se plaint que 'les négociations n'avancent pas' et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'. Il démontre qu'il demeure le 'maître des horloges', qu'il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de dollars aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité, ni de si grands écarts boursiers et de rendements sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la Fed que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs. La banque centrale s'efforce depuis trois décennies d'apparaître prévisible, alors que Donald Trump fait exactement l'inverse.
Face à tant d'imprévisibilité, les investisseurs redeviennent nerveux (le 'VIX' a bondi de +10% vers 22,3) et l'heure de la revanche a sonné pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine mais également depuis le 9 avril puisque les taux n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis jeudi soir, on observait la première détente de plus de 10 points de base depuis le 14 avril. Le communiqué de Trump a fait chuter les rendements de -8 à -9 pbs entre 13H40 et 14H00, les écarts se sont fortement réduits par la suite, à un pb sur le '10 ans' US (à 4,523% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3 pbs sur le '30 ans' à 5,031%... et le '2 ans' s'est replié, pour le symbole, sous les 4% (à 3,996%).
Au chapitre macroéconomique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril, tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200$.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les Américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).
Par ailleurs, les places européennes ayant chuté de -1,8% ce vendredi, on peut parler d'une certaine résilience de Wall Street, avec les -0,6% du Dow Jones et les -0,67% du S&P500.
Quelques titres ont cependant très mal fini la séance, comme Workday (-12,5%), Ross-Stores (-9,9%) ainsi que 'Strategy Inc' (-7,5%) alors que le bitcoin corrigeait de -3% vers 108.000$.
Si la foudre s'est abattue à 13H41 sur les places européennes suite à la publication d'un communiqué de Donald Trump, pour une fois, cela épargne les entreprises américaines... à une exception près : Apple (Il veut appliquer 25% de 'tarifs' sur les iPhones produits hors des Etats-Unis) qui a perdu -3% ce soir.
En ce qui concerne l'Europe, Donald Trump menace d'imposer des tarifs douaniers de 50% sur tous les biens importés de l'UE à compter du 1er juin.
Bien sûr, il ne faut pas prendre cette menace au pied de la lettre (avec 50% de 'tarifs', le commerce transatlantique s'arrêterait net et ce serait un scénario de type 1929), mais la Maison Blanche fait savoir qu'elle s'impatiente et confirme qu'elle a bien nos excédents commerciaux dans le collimateur, et que la volonté de rééquilibrage affirmée le 2 avril reste intacte.
Donald Trump se plaint que 'les négociations n'avancent pas' et pense que sur les bases actuelles, les 'discussions entre les deux parties sont vouées à l'échec'. Il démontre qu'il demeure le 'maître des horloges', qu'il a le pouvoir de faire perdre ou gagner des milliers de milliards de dollars aux marchés d'un seul message électronique... aucun Président avant lui n'avait provoqué autant de volatilité, ni de si grands écarts boursiers et de rendements sur les T-Bonds.
C'était en quelque sorte le privilège de la Fed que de s'imposer comme le 'phare' et l'arbitre des décisions des investisseurs. La banque centrale s'efforce depuis trois décennies d'apparaître prévisible, alors que Donald Trump fait exactement l'inverse.
Face à tant d'imprévisibilité, les investisseurs redeviennent nerveux (le 'VIX' a bondi de +10% vers 22,3) et l'heure de la revanche a sonné pour les bons du Trésor, malmenés cette semaine mais également depuis le 9 avril puisque les taux n'ont cessé de se tendre tandis que Wall Street dessinait une 'hausse funiculaire'.
Depuis jeudi soir, on observait la première détente de plus de 10 points de base depuis le 14 avril. Le communiqué de Trump a fait chuter les rendements de -8 à -9 pbs entre 13H40 et 14H00, les écarts se sont fortement réduits par la suite, à un pb sur le '10 ans' US (à 4,523% après un 'plus bas' à 4,445%), à -3,3 pbs sur le '30 ans' à 5,031%... et le '2 ans' s'est replié, pour le symbole, sous les 4% (à 3,996%).
Au chapitre macroéconomique, les ventes de maisons neuves ont effectué un rebond surprise de plus de 10% en avril, tandis que les prix moyens ont reculé de -2% vers 407.200$.
Notons que cette hausse des ventes n'est pas du tout 'raccord' avec l'annonce jeudi d'un tassement de 0,5% des ventes de logements anciens sur la même période (les Américains revendent souvent un logement pour s'agrandir dans du neuf, qui répond à toutes leurs exigences).