Wall Street: regain de prudence après l'envolée de la veille information fournie par Cercle Finance 10/04/2025 à 15:25
(CercleFinance.com) - Après son impressionnant rebond de la veille, Wall Street devrait repartir à la baisse jeudi, la perspective d'un regain de tension entre les Etats-Unis et la Chine suscitant de la prudence.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices new-yorkais reculent de 1,3% à 2,2%, annonçant un nouvel accès de faiblesse à l'ouverture.
Avec sa décision surprise de suspendre pour 90 jours les surtaxes imposées à 75 pays, à l'exception de la Chine, Donald Trump a été à l'origine d'un puissant redressement des marchés d'actions américains hier soir.
En s'envolant de quasiment 10%, l'indice S&P 500 a signé mercredi sa meilleure séance depuis octobre 2008 et effacé une grande partie des pertes essuyées depuis le 'Jour de la Libération'.
'Le rétropédalage de Trump montre qu'il n'est pas totalement insensible aux turbulences sur les marchés financiers', commentent les analystes de Commerzbank.
'Son choix permet de réduire le risque de récession aux Etats-Unis, même s'il est difficile de prévoir exactement ce qui se passera dans trois mois', tempère la banque allemande.
Le président américain a néanmoins décidé de maintenir un taux plancher général de 10% sur les produits étrangers importés et a menacé d'imposer davantage de droits de douane sur les produits chinois importés.
Même avec des droits de douane réduits à 10%, les économistes estiment que la croissance américaine risque d'être fortement pénalisée, sans compter l'impact de la révision à la baisse des prévisions de résultats de sociétés.
En parallèle, l'instauration de taxes de 125% sur les produits chinois pourrait affecter certaines lignes de production ainsi que les chaînes logistiques.
D'après les calculs de Barclays, l'escalade commerciale pourrait accroître le prix d'un bien moyen commercialisé aux Etats-Unis de 22%, en tout cas au minium de 15% afin de contrebalancer l'effet des tarifs.
L'annonce, ce matin, d'un ralentissement plus marqué que prévu de l'inflation en mars fait cependant spéculer les investisseurs sur des baisses de taux plus agressives de la part de la Fed.
D'après le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 2,4% en mars par rapport au même mois de 2024, un taux annuel légèrement inférieur aux attentes et en baisse de 0,4 point par rapport à février.
Hors énergie (-3,3%) et produits alimentaires (+3%), deux catégories souvent volatiles, le taux d'inflation annuel sous-jacent est ressorti à 2,8% le mois dernier, là aussi en dessous du consensus, et au plus bas depuis mars 2021.
Les marchés intègrent désormais une possibilité de plus de 64% d'une baisse de taux de 25 points de base en juin, au lieu d'une proportion de 59% hier, selon le baromètre FedWatch de CME Group.
L'annonce fait par ailleurs reculer le dollar et le rendement obligataires.
Sur le marché des changes, l'euro revient au-dessus de 1,1115 face au billet vert tandis que le rendement des Treasuries à dix ans perd quasiment cinq points de base à 4,35%.
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices new-yorkais reculent de 1,3% à 2,2%, annonçant un nouvel accès de faiblesse à l'ouverture.
Avec sa décision surprise de suspendre pour 90 jours les surtaxes imposées à 75 pays, à l'exception de la Chine, Donald Trump a été à l'origine d'un puissant redressement des marchés d'actions américains hier soir.
En s'envolant de quasiment 10%, l'indice S&P 500 a signé mercredi sa meilleure séance depuis octobre 2008 et effacé une grande partie des pertes essuyées depuis le 'Jour de la Libération'.
'Le rétropédalage de Trump montre qu'il n'est pas totalement insensible aux turbulences sur les marchés financiers', commentent les analystes de Commerzbank.
'Son choix permet de réduire le risque de récession aux Etats-Unis, même s'il est difficile de prévoir exactement ce qui se passera dans trois mois', tempère la banque allemande.
Le président américain a néanmoins décidé de maintenir un taux plancher général de 10% sur les produits étrangers importés et a menacé d'imposer davantage de droits de douane sur les produits chinois importés.
Même avec des droits de douane réduits à 10%, les économistes estiment que la croissance américaine risque d'être fortement pénalisée, sans compter l'impact de la révision à la baisse des prévisions de résultats de sociétés.
En parallèle, l'instauration de taxes de 125% sur les produits chinois pourrait affecter certaines lignes de production ainsi que les chaînes logistiques.
D'après les calculs de Barclays, l'escalade commerciale pourrait accroître le prix d'un bien moyen commercialisé aux Etats-Unis de 22%, en tout cas au minium de 15% afin de contrebalancer l'effet des tarifs.
L'annonce, ce matin, d'un ralentissement plus marqué que prévu de l'inflation en mars fait cependant spéculer les investisseurs sur des baisses de taux plus agressives de la part de la Fed.
D'après le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 2,4% en mars par rapport au même mois de 2024, un taux annuel légèrement inférieur aux attentes et en baisse de 0,4 point par rapport à février.
Hors énergie (-3,3%) et produits alimentaires (+3%), deux catégories souvent volatiles, le taux d'inflation annuel sous-jacent est ressorti à 2,8% le mois dernier, là aussi en dessous du consensus, et au plus bas depuis mars 2021.
Les marchés intègrent désormais une possibilité de plus de 64% d'une baisse de taux de 25 points de base en juin, au lieu d'une proportion de 59% hier, selon le baromètre FedWatch de CME Group.
L'annonce fait par ailleurs reculer le dollar et le rendement obligataires.
Sur le marché des changes, l'euro revient au-dessus de 1,1115 face au billet vert tandis que le rendement des Treasuries à dix ans perd quasiment cinq points de base à 4,35%.