Wall Street: quatrième hausse hebdomadaire ratée de peu information fournie par Cercle Finance 12/05/2025 à 07:32
(CercleFinance.com) - Wall Street a opté pour le statu quo (-0,07% pour le S&P500, équilibre parfait pour le Nasdaq) après avoir longuement hésité entre deux tendances. Le Nasdaq a été ramené à l'équilibre grâce aux +12,6% de Microchip et aux +4,7% de Tesla.
Pas de gain hebdomadaire, mais l'essentiel est fait, à savoir ne rien lâcher après une succession de séances de hausse et des écarts sans précédent depuis mars 2020, sans aucun retracement supérieur à -0,8% depuis le 17 avril.
Déception tout de même, car lors des premiers échanges, les trois principaux indices semblaient bien partis pour inscrire une quatrième séance de hausse consécutive.
Cela aurait pu constituer 'l'heureuse conclusion d'une semaine marquée par le sentiment d'une accalmie au niveau des tensions commerciales et un discours sans surprise de la Fed', qui ont permis à Wall Street de rester sur de bons rails.
Les investisseurs se sont sentis pousser des ailes jeudi en fin de matinée lorsque Donald Trump a déclaré que 'les droits de douane visant la Chine pourraient baisser'.
Et il a précisé sa pensée : ces droits pourraient baisser à 80% (ce qui ne change strictement rien), mais même réduits de 80%, ils resteraient proches de 30%, ce qui resterait 'un gros frein aux importations chinoises, un gros frein au commerce mondial'.
Et même si la Maison-Blanche 'transige' au final à 25% (ce chiffre est en tête depuis le début), ce ne sera plus jamais 'comme avant'. Si c'est plus que 25%, certains se demandent s'il y aura des jouets à Noël dans les magasins américains.
Wall Street n'a pas enchaîné sa quatrième semaine de hausse, mais les indices américains ont résisté à la brusque remontée des taux des dernières 48 heures : le rendement du '10 ans' est remonté vers 4,40%, celui du '30 ans' au-delà de 4,85%.
Selon Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, les flux d'ETF montrent que les particuliers ont acheté des actions américaines décotées sans discontinuer au cours des 21 dernières semaines. Depuis quatre semaines, c'est la ruée sur les ETF actions à effet de levier (à la hausse) : jamais les particuliers ne se sont autant exposés, ni n'ont montrés autant d'appétit pour le risque.
'C'est un record historique', souligne l'analyste. 'La dernière fois, c'était en 2022 au moment du 'bear market' (marché baissier, NDLR). Les achats avaient duré pendant dix semaines consécutives', rappelle-t-il.
Pour les stratèges de Danske Bank, 'il est encourageant de voir que le regain d'appétit pour le risque s'accompagne à la fois d'une remontée des rendements obligataires et d'un rebond des prix du pétrole'.
Les cours du brut ont poursuivi leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre. Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a ainsi pris 2% à 61$, son meilleur niveau depuis la fin avril.
Pas de gain hebdomadaire, mais l'essentiel est fait, à savoir ne rien lâcher après une succession de séances de hausse et des écarts sans précédent depuis mars 2020, sans aucun retracement supérieur à -0,8% depuis le 17 avril.
Déception tout de même, car lors des premiers échanges, les trois principaux indices semblaient bien partis pour inscrire une quatrième séance de hausse consécutive.
Cela aurait pu constituer 'l'heureuse conclusion d'une semaine marquée par le sentiment d'une accalmie au niveau des tensions commerciales et un discours sans surprise de la Fed', qui ont permis à Wall Street de rester sur de bons rails.
Les investisseurs se sont sentis pousser des ailes jeudi en fin de matinée lorsque Donald Trump a déclaré que 'les droits de douane visant la Chine pourraient baisser'.
Et il a précisé sa pensée : ces droits pourraient baisser à 80% (ce qui ne change strictement rien), mais même réduits de 80%, ils resteraient proches de 30%, ce qui resterait 'un gros frein aux importations chinoises, un gros frein au commerce mondial'.
Et même si la Maison-Blanche 'transige' au final à 25% (ce chiffre est en tête depuis le début), ce ne sera plus jamais 'comme avant'. Si c'est plus que 25%, certains se demandent s'il y aura des jouets à Noël dans les magasins américains.
Wall Street n'a pas enchaîné sa quatrième semaine de hausse, mais les indices américains ont résisté à la brusque remontée des taux des dernières 48 heures : le rendement du '10 ans' est remonté vers 4,40%, celui du '30 ans' au-delà de 4,85%.
Selon Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet Asset Management, les flux d'ETF montrent que les particuliers ont acheté des actions américaines décotées sans discontinuer au cours des 21 dernières semaines. Depuis quatre semaines, c'est la ruée sur les ETF actions à effet de levier (à la hausse) : jamais les particuliers ne se sont autant exposés, ni n'ont montrés autant d'appétit pour le risque.
'C'est un record historique', souligne l'analyste. 'La dernière fois, c'était en 2022 au moment du 'bear market' (marché baissier, NDLR). Les achats avaient duré pendant dix semaines consécutives', rappelle-t-il.
Pour les stratèges de Danske Bank, 'il est encourageant de voir que le regain d'appétit pour le risque s'accompagne à la fois d'une remontée des rendements obligataires et d'un rebond des prix du pétrole'.
Les cours du brut ont poursuivi leur progression vendredi, profitant comme la veille de la mise en place de nouvelles sanctions américaines visant l'Iran, susceptibles de peser sur l'offre. Le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a ainsi pris 2% à 61$, son meilleur niveau depuis la fin avril.