USA-Début de la "purge" de Donald Trump dans l'administration fédérale
information fournie par Reuters 14/02/2025 à 03:28

par Tim Reid, Nathan Layne et Karen Freifeld

Des centaines de personnes ont été licenciées jeudi aux Etats-Unis, alors que la "purge" engagée par le président américain Donald Trump et son équipe dans les rangs de l'administration fédérale s'accélère, ont déclaré à Reuters des sources syndicales et des employés au fait du dossier.

Des courriels de licenciement ont été envoyés au cours des dernières 48 heures a des fonctionnaires du département de l'Education, de la Small Business Administration (agence d'aide aux PME), du Bureau de protection des consommateurs en matière financière (CFPB) et de l'Administration américaine des services généraux (General Services Administration, GSA).

Il n'a pas été possible de déterminer le nombre de fonctionnaires fédéraux qui risquaient de perdre leur emploi lors de cette première vague de licenciement.

Revenu le 20 janvier à la Maison blanche, Donald Trump a entrepris de réformer l'administration fédérale, autant dans son fonctionnement que ses effectifs, avec l'objectif de privilégier les "loyalistes" aux fonctionnaires traditionnellement non-partisans.

Dans le cadre de cette "purge", Donald Trump a confié au milliardaire Elon Musk, l'un de ses soutiens clés durant la campagne électorale, la tête d'un nouveau département, dit de l'"efficacité gouvernementale" (DOGE), pour réduire drastiquement la taille de l'administration et les dépenses.

Un groupe de 14 Etats américains a engagé une action en justice pour contester le projet de Donald Trump, arguant que le président républicain avait illégalement nommé Elon Musk, lui conférant une "autorité juridique incontrôlée" sans avoir obtenu l'autorisation du Congrès américain.

Les mesures prises jeudi répondent au souhait formulé par Donald Trump lors de sa campagne électorale, lorsqu'il s'était engagé à réduire la taille du gouvernement pour écarter les fonctionnaires jugés insuffisamment loyaux.

(Rédigé par James Oliphant; version française Camille Raynaud)