Unibail-Rodamco-Westfield : profitez des soldes !

information fournie par Le Revenu 30/08/2019 à 09:29

Le titre de la foncière perd plus de 30% sur un an. (© Unibail-Rodamco-Westfield)

Malgré des résultats semestriels honorables, le géant des foncières continue à payer le prix de l'acquisition de Westifield en 2017. Résultat : le titre est à la traîne du CAC 40 depuis le début de l'année. Une défiance excessive qui peut être jouée en Bourse. Notre analyse.

Pour l’heure, rien n’y fait.

En dépit de comptes semestriels un peu meilleurs qu’attendu, marqués par un résultat net récurrent – c’est-à-dire hors impact des plus-values dégagées par les cessions d’actifs – de 916 millions d’euros, en hausse de 30,4%, la première foncière européenne d’immobilier commercial reste scotchée proche de son plus-bas annuel.

Pis, l’action, qui signe l’une des plus fortes baisses du CAC 40 cette année (-9%) décroche également par rapport au secteur européen de l’immobilier coté (+12%).

Défiance excessive

Mi-août, elle a même touché un plus-bas de dix ans. La forte liquidité du titre – Unibail-Rodamco-Westfield est l’une des rares foncières présentes dans les indices boursiers généralistes – accentue la pression baissière.

Cette défiance paraît aussi excessive que l’engouement dont la valeur a bénéficié en 2015 lorsqu’elle cotait plus de 250 euros.

Une période durant laquelle Le Revenu préconisait d’ailleurs de vendre le titre, qui s’échangeait alors avec une prime trop généreuse de près de 40% sur l’actif net réévalué.

Aujourd’hui, l’action affiche une décote massive de 38% par rapport à sa valeur à la casse de 199 euros par action !

Une opération trop couteuse

La raison de ce désenchantement est bien identifiée : Unibail-Rodamco