Un potentiel limité pour les Bourses à l’horizon d’un an
information fournie par Le Revenu 29/09/2022 à 09:03

L'inflation et les mauvaises perspectives économiques ont entrainé une chute des marchés. Les conséquences semblent inévitables pour les entreprises cotées. Pour autant, se détourner des actions ne semble pas un bon choix. (© AFP)

Les opérateurs n’attendent plus de revirement de la politique monétaire avant 2024. Le temps des performances annuelles à deux chiffres semble révolu.

D’où pourrait venir une lueur d’espoir pour les marchés ? Les investisseurs se posent la question, après une avalanche de mauvaises nouvelles qui ont vite eu raison de l’embellie boursière survenue en été.

La principale étant une inflation à deux chiffres installée sans doute durablement aux États-Unis mais aussi en Europe, où beaucoup croyaient n’avoir affaire qu’à un choc d’offre passager. Une inflation qui, par le processus de resserrement monétaire des banques centrales qu’elle provoque, conduit un peu partout à la récession. Sans l’admettre explicitement, la Réserve fédérale a elle-même présenté des perspectives économiques plus sombres que prévu, le 21 septembre, en même temps qu’elle annonçait une nouvelle hausse de 75 points de base des taux d’intérêt.

Ce qui a encore accentué la chute des marchés, qui ne s’attendent plus à un retournement de la politique monétaire américaine avant 2024. En un peu plus d’un mois, les indices ont dévissé de façon quasi ininterrompue, inscrivant de nouveaux plus-bas annuels. Ainsi, le Dow Jones, qui était à plus de 34.000 points à mi-août, est repassé largement sous le seuil des 30.000, retrouvant ses niveaux de novembre 2020.

Le choix de la gestion active

Du côté des entreprises, confrontées à des conditions financières plus dures et un environnement de marché moins porteur, les conséquences sont inévitables.

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